Dépêche | Un crâne dans un jardin...

Il dit que ce sera pas les derniers et que 50 % des morts d'un bataillon le sont par la connerie de quelqu'un.
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MAJ jeudi 21 novembre

Un crâne dans un jardin...
06/07/2011

Un crâne dans un jardin...
Cela tient du lieu commun que de rappeler combien les auteurs de polar et de romans noirs aiment à butiner la rubrique des faits divers ; il est rare qu’ils n'y trouvent pas de quoi faire leur miel tant les faits, en plus d'être divers, se prêtent aux extrapolations romanesques. Mais souvent aussi, la réalité va plus vite, et plus loin que nos talentueux écrivains – on dit alors qu'elle "dépasse la fiction". C'est un autre lieu commun que l'on énonce. L'on aura beau détester ces formules convenues, force est d'admettre qu'en certaines circonstances il n'y a pas mieux adaptées qu'elles. Par exemple à la lecture de cet article publié aujourd'hui 6 juillet sur le site du Figaro...
Une énigme criminelle résolue cent trente-deux ans après que le meurtre a été commis grâce à un crâne déterré par hasard qu'il a fallu dater à l'aide du carbone 14 : cela ressemble au synopsis d'une histoire qu'auraient concoctée main dans la main les scénaristes réunis de Bones, Cold case et des Experts (toutes villes confondues)... Ajoutez à ce mélange détonant un zeste de cannibalisme : vous avez une authentique affaire qui vient de faire sensation en Grande-Bretagne.
Pour tirer de cette fascinante histoire une fiction qui la dépasse, il faudra un romancier d un sacré k-libre !



Par Isabelle Roche

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