k-libre - auteur - Fritz Lang

Rémi Clavel n'était pas du matin. Dans l'aile droite du château, il s'était réservé le premier étage tout entier. Après tout, c'est grâce à lui que la fratrie des Clavel continuait à habiter cet endroit et il estimait normal qu'en retour, il puisse en jouir plus que les autres.
Christian Dorsan - Héritage mortel à Laudun
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Fritz Lang

MAJ samedi 01 octobre 2011
© D. R.

Biographie Fritz Lang


Naissance à Vienne le 05 décembre 1890.
Mort le 02 août 1976.
Réalisateur allemand d'origine autrichienne, naturalisé américain en 1935, Fritz Lang a une quarantaine de films à son actif.
S'il débute sa carrière en Allemagne au sortir de la Première Guerre mondiale avec La Métisse, en 1919, il se fait surtout remarquer avec des films comme Metropolis (1927, le seul à être classé au patrimoine mondial de l'Unesco), M le Maudit (1931), Docteur Mabuse le joueur et Le Testament du docteur Mabuse (1922, 1933) qui sont autant de films qui nous plongent dans l'expressionnisme allemand avec des thèmes qui se précisent comme la vengeance, le despotisme, la duplicité, le culte. Tous ces films appartiennent à l'époque où il tourne en Allemagne.
La montée du nazisme l'emmène alors aux États-Unis, à Hollywood, où il réalise avec les plus grands acteurs de sa génération des westerns, des films noirs, d'espionnage, d'aventure, des mélodrames : en fait, il exploite peu ou prou toute une palette mise à sa disposition avec un indéniable talent.
À la fin des années  1950, il revient en Allemagne, le temps de faire revivre une ultime fois son personnage du Docteur Mabuse (Le Diabolique docteur Mabsuse, 1960).
La boucle est bouclée.


Bibliographie*

Réalisateur :

Actualité

  • 28/01 Cinéma: Fritz Lang & Bo Widerberg
  • 20/01 Cinéma: Fritz Lang, Andre De Toth, Joseph H. Lewis & Orson Welles
  • 13/01 Cinéma: Fritz Lang, Andre De Toth & Joseph H. Lewis
    L'Action Christine* propose de survoler les mauvais genres qui nous sont chers du film de gangsters au western. Au milieu de tout ça, une rétrospective sur Fritz Lang qui permet de rajouter des films d'espionnage et d'aventure. Toutes les projections de la semaine sont k-librées, et il ne nous viendrait pas à l'esprit de mettre en avant tel film plutôt qu'un autre. Celles et ceux qui veulent (re)voir les films du réalisateur allemand ne seront pas surpris. Même si en dehors du Tigre du Bengale, de La Cinquième victime et de Chasse à l'homme (qui vient de sortir en coffret collector chez Sidonis) il n'y a pas ses plus connus. Celles et ceux qui sont avides de curiosités pourront se délecter du Démon des armes ou de cette Femme de feu, dont Bertrand Tavernier pense le plus grand bien.

    Exclusivité 1 : Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis
    "Un joyau du film noir. Aucun aspect directement social ici, mais une plongée dans l'univers mental de deux personnages particulièrement névrotiques, reliés entre eux par une sexualité plus intense que de coutume chez les couples en fuite qui peuplent le genre, et par un amour instinctif et profond, au-delà des mots. On a beaucoup parlé à leur propos d''amour fou'. Dans le dialogue, le personnage de Bart compare son union avec Laurie à celle d'une arme et de ses munitions. Un ensemble de qualités formelles soudées ensemble par une nécessité esthétique profonde (et par le manque d'argent) font du film un chef d'œuvre : expressionnisme de la photo, précision fulgurante des cadrages et des mouvements d'appareil, virtuosité des plans-séquences (le célèbre hold-up filmé en un seul plan), utilisation réaliste et inventive des extérieurs réels, énergie et sécheresse du montage. Sans oublier deux acteurs étonnants qui trouvent le rôle de leur vie dans cette manière inoubliable et sublime de coller à leur personnage ; la perversité enchaînée à l'immaturité avec, chez l'un comme chez l'autre, une trace encore sensible - mais lointaine et souillée - de l'enfance. Sans la moindre complaisance à leur égard, Joseph H. Lewis manifeste vis-à-vis de ses deux héros une sorte de curiosité distante et très attentive : celle qu'on doit à la monstruosité quand elle est aussi parfaite et qu'elle devient alors, comme c'est le cas ici, un document brut sur certaines anomalies de la nature humaine."
    Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma (Robert Laffont)

    Mercredi 15 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Jeudi 16 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 17 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Samedi 18 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 19 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Lundi 20 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 21 janvier :
    Le Démon des armes (Gun Crazy), de Joseph H. Lewis (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    Exclusivité 2 : Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth
    "Martin Scorsese considère Ramrod comme étant 'un western cynique et macabre, qui conserve une fraîcheur étonnante'.
    Dans un ouvrage consacré à André De Toth, Bertrand Tavernier déclare que ce cinéaste savait donner aux rôles féminins une 'consistance, une force tout à fait rare'. Et que Ramrod 'bien avant Johnny Guitare, faisait des femmes les vraies héroïnes du récit. Confronté à des sujets ultra-conventionnels, De Toth parvient à donner une vraie présence à ses actrices'."

    Mercredi 15 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
    Jeudi 16 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
    Vendredi 17 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
    Samedi 18 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
    Dimanche 19 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).
    Lundi 20 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (14 heures & 16 heures).
    Mardi 21 janvier :
    Femme de feu (Ramrod), de Andre De Toth (20 heures & 22 heures).

    Festival : Fritz Lang
    Dès 1922, la réussite des Trois lumières établit son statut de grand réalisateur. M. le Maudit (1931) lui vaut une réputation internationale. À tel point, qu'en 1933 Goebbels, ministre de la propagande du IIIe Reich, lui propose la direction du cinéma allemand. Ce qu'il refuse en partant immédiatement pour Paris. En France, Lang tourne Liliom (1934), puis part pour Hollywood. Malgré ses difficultés face aux méthodes de travail des grands studios, il parvient à contrôler la production de ses films, travaillant discrètement aux scénarios et s'arrangeant pour éviter des coupes trop mutilantes au montage. C'est ainsi que sa période américaine est riche en œuvres majeures telles que Les Bourreaux meurent aussi (1943), La Femme au portrait (1944), Les Contrebandiers de Moonfleet (1955). Après L'Invraisemblable vérité (1956), son dernier film américain, Lang rentre en Europe. Il se retire à Beverley Hills en 1960, afin d'y finir ses jours le 2 août 1976.

    Mercredi 15 janvier :
    Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 16 janvier :
    La Cinquième victime (While the City Sleep), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 17 janvier :
    L'Invraisemblable vérité (Beyond a Reasonable Doubt), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 18 janvier :
    Chasse à l'homme (Man Hunt), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 19 janvier :
    Le Démon s'éveille la nuit (Clash By Night), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 20 janvier :
    Les Bourreaux meurent aussi (Hungmen Also Die), de Fritz Lang (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Mardi 21 janvier :
    Le Tigre du Bengale (Der tiger von eschnapur), de Fritz Lang (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél. : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : André De Toth |Bertrand Tavernier |Joseph H. Lewis

  • 31/12 Cinéma: Fritz Lang, Joan Fontaine et Peter O'Toole - Acte II
  • 25/12 Cinéma: Fritz Lang, Joan Fontaine et Peter O'Toole
  • 28/05 Cinéma: Le film noir, Les Incorruptibles et deux coups d'État
  • 12/12 Cinéma: Robert Ryan et réalisateurs européens - acte II
  • 05/12 Cinéma: Robert Ryan & les réalisateurs européens à Hollywood
  • 20/11 Cinéma: Marlene, encore et toujours
  • 05/11 Cinéma: Marlene Dietrich et Michael Curtiz
  • 16/10 Cinéma: Polar et égéries hollywoodiennes - Acte IV
  • 09/10 Cinéma: Appel à soutien - Les Contrebandiers de Moonfleet
  • 14/08 Cinéma: Ida Lupino réalisatrice et actrice
  • 25/07 Site Internet: Films noirs dans le domaine publique en téléchargement légal
  • 17/07 Cinéma: La Nuit du western : Festival Paris quartier d'été
  • 17/07 Cinéma: Film noir et Raoul Walsh à l'Action Christine
  • 10/07 Cinéma: Film noir et Manpower, de Raoul Walsh
  • 24/04 Cinéma: Marlene Dietrich et Hollywood
  • 10/04 Cinéma: L'Impératrice rouge et l'âge d'or d'Hollywood
  • 07/12 Cinéma: Film noir : acte V à l'Action Christine
  • 23/10 Librairie: Toulouse : Fritz Lang et Contrebandiers de Moonfleet
  • 11/10 Café littéraire: L'art du Lesung outre-Rhin
  • 25/07 Cinéma: Thématique polar à L'Action Christine (Paris)
* Bibliographie actuellement recensée sur le site

Jonathan Rabb est féru d'Histoire. Mais, il apprécie particulièrement des faits de la petite histoire dans le déferlement de la Grande Histoire. Il retient, ainsi, des moments qu'il juge décisifs, des...

Pied de page