k-libre - auteur - Eugène-François Vidocq

L'héritage d'une existence de cinquante et quelques années tenait dans deux vulgaires sacs plastique qui nous étaient échus. Dont un à jeter dans la poubelle la plus proche.
Alper Canigüz - Une fleur en enfer
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

Eugène-François Vidocq

MAJ dimanche 10 juin 2012
© Marie-Gabriel Coignet

Biographie Eugène-François Vidocq


Naissance à Arras le 23 juillet 1775.
Mort à Paris le 11 mai 1857.
Fils d'un boulanger, Eugène-François Vidocq multiplie au cours de son enfance les menus larcins. À douze ans, il a une taille d'adulte, qui l'aide bien évidemment à oppresser ses petits camarades. Mais son vol principal, il le commet chez lui, et se voit contraint de quitter sa ville natale d'Arras, puis de rejoindre l'armée révolutionnaire avant de combattre à Valmy puis à Jemmapes.
Alors qu'il aurait pu alors devenir un héros révolutionnaire, il choisit de déserter et de s'orienter vers une vie aventureuse qui le voit écumer le nord de la France et Paris en qualité d'escroc et de voleur. Mais sa fortune l'abandonne à Douai quand il est arrêté et condamné à huit ans de travaux forcés pour "faux en écritures publiques et authentiques". Embastillé à Brest, il ne tarde pas à s'évader sous un déguisement. Il est arrêté peu après, et découvre le bagne de Toulon. Une nouvelle évasion lui assure auprès de ses pairs une réputation son faille. Mais ce Talleyrand de seconde zone, sentant le vent tourner, propose ses services d'indicateur en 1809 à la police de Paris.
Officieusement placé à la tête de la Brigade de Sûreté par le préfet, il multiplie les succès par ses talents qu'il retourne contre ses anciens coreligionnaires. Mais l'homme a des ennemis de tous bords. Contraint plusieurs fois à démissionner (sans que l'on sache si les raisons évoqués sont fondées), il finit par se retirer à Saint-Mandé en 1827 où il crée une usine de papier dans laquelle il invente le papier infalsifiable.
Il écrit à partir de 1828 ses Mémoires. Ruiné, il revient aux affaire courantes et sécuritaires avant de fonder la première agence française de détectives privés.
Il s'éteint à Paris du choléra.


Bibliographie*

Autobiographe :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



publicité

Pied de page