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L'amour à mort
Cette histoire d'amour de cinéma, c'est, dans la vraie vie (et la mort aussi), celle du banquier Stern, retrouvé vêtu d'une combinaison en latex avec quatre balles dans le corps. L'auteur des coups de feu ? Sa maîtresse, condamnée depuis à huit ans de prison. Ce film, c'est celui de la comédienne Hélène Fillières. Son premier. Un drame élégant car il se déroule dans des décors design et froids de gens qui ont les moyens. Du genre, le personnage que joue Benoît Poelvoorde propose un million de dollars à sa maîtresse, rien de moins, pour qu'elle ose appuyer sur la gâchette. Mais, d'ici qu'elle le fasse (car elle le fera), on regarde ces deux amants pousser toujours plus loin le bouchon des relations sado-maso et tarifées qui les unissent. Là où le film devrait être sulfureux, il est surtout lent et ennuyeux, glacé et maniéré. La profondeur de la relation est à peine esquissée et les dialogues ne nous captivent pas. Les histoires d'amour finissent mal en général. Elles peuvent aussi mal commencer et ne jamais captiver.
Bande-annonce :
Une histoire d'amour (80 min.) : réalisé et scénarisé par Hélène Fillières. Avec Laëtitia Casta, Benoît Poelvoorde, Richard Bohringer...
Bonus. Entretien avec Hélène Fillières et Régis Jauffret. Scènes coupées. "Mademoiselle Y", court métrage de Hélène Fillières (12 min.). "Morceaux choisis". Bandes annonces.
Citation
Les chiennes adorent la viande crue, non ?