Dépêche | Georges Courteline : k-librage inattendu

Il est beau mon zeugma ! Elle est belle, mon asyndète ! Mais il y a un prix à payer. Ce soir encore vous connaitrez le prix du langage. Car telle est notre devise, telle devrait être la loi sur terre : nul ne parle impunément ! Au Logos Club, on ne se paie pas de mots, n'est-ce pas mes chéris ?
Xavier Bétaucourt & Olivier Perret - La Septième fonction du langage
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

La Cité sous les cendres
Dix ans ont passé depuis que Danny Ryan et son fils ont dû fuir Providence et la vengeance d'une fami...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 21 novembre

Contenu

radio

MAJ jeudi 21 novembre

Georges Courteline : k-librage inattendu
02/05/2015

Georges Courteline : k-librage inattendu
Ce samedi matin, l'émission Concordance des temps, sur France Culture (animée par Jean-Noël Jeanneney, elle s'écoute en direct tous les samedis de 10 heures à 11 heures, se réécoute en différé pendant trois ans après sa diffusion) était consacrée à Georges Courteline (1858-1929). Je ne me serais guère attendue à ce que le célèbre pourfendeur de ces Messieurs les ronds-de-cuir, dont je ne connaissais que la réputation d'auteur comique, trouve sa place ici. Il la gagne pourtant à très bon droit : sa bibliographie comporte en effet de savoureuses satires du monde policier et/ou judiciaire, par exemple Le Client sérieux, L'Article 330 ou Le Commissaire est bon enfant - un extrait de chacune de ces deux dernières pièces est diffusé durant l'émission, ce qui nous vaut d'entendre la voix de Raymond Souplex, le mémorable commissaire Bourrel qui prononçait, dans la série Les Cinq dernières minutes, l'inénarrable "Bon sang, mais c'est bien sûr !".
Georges Courteline gagne aussi sa place k-librée... par son père, Jules Moineaux (1815-1895). Écrivain, dramaturge, librettiste (notamment pour Jacques Offenbach)... et chroniqueur judiciaire dont la verve était très prisée. Ses articles ont paru dans La Gazette des tribunaux, Le Charivari, etc. Ils ont été publiés en recueil en 1881 sous le titre Les Tribunaux comiques. Et l'on signalera, aussi, sa pièce Le Bureau du Commissaire, publiée en 1886 avec une préface d'Alexandre Dumas fils.
En guise de conclusion, une simple recommandation : se reporter à la page web du numéro de Concordance des temps du 2 mai 2015, "Actualité de Georges Courteline". On y trouve de précieuses indications bibliographiques, et le lien pour écouter l'émission.



Par Isabelle Roche

Pied de page