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Grand format
Inédit
Tout public
Traduit de l'anglais par William-Olivier Desmond
Paris : Calmann-Lévy, mars 2010
286 p. ; 20 x 14 cm
ISBN 978-2-702-14079-6
Commissaire Guido Brunetti - à compléter, 16
Ce qu'il faut savoir sur la série
L'enfant des autres
Lire un Donna Leon, c'est se retrouver chez soi. On a donné depuis longtemps à Guido Brunetti, son commissaire récurrent, à sa femme et à leurs enfants une tête bien précise ; on imagine également les traits de Vianello, son inspecteur et ami, de Patta, le vice-questeur arriviste et mondain. On déguste avec la même gourmandise que Guido les petits plats que lui concocte Paola ou ceux qu'il mange dans les trattorias vénitiennes. On s'installe dans son salon pour boire la grappa et on déambule avec lui dans les calle. Et dans cet univers familier au gré des Donna Leon annuels, il y a de bons et moins bons crus. Le dernier, Le Cantique des innocents, est particulièrement réussi.
Un soir, le pédiatre Pedrolli couche son fils qui lui dit pour la première fois "Papa". Ému aux larmes, il se met au lit avec sa femme, quand en pleine nuit, débarquent violemment plusieurs hommes qui prennent l'enfant et frappent le père qui se rebelle. Ce sont des carabiniers, et contrairement à la procédure, la police n'a pas été avertie. Brunetti est appelé en pleine nuit à l'hôpital pour agression sur le pédiatre. La même nuit, apprend-il, des opérations de même type ont été conduites dans toute l'Italie. Cette affaire plonge le commissaire dans des abîmes de perplexité, et nous avec lui. Comment une telle opération a-t-elle pu être menée sans que ses services soient avertis ? Peut-on condamner une femme qui en est réduite à vendre ses enfants ? Est-il moralement possible de laisser des enfants à des parents qui les ont achetés ? Mais est-ce qu'il y a plus de sens à leur retirer ses enfants dont ils sont devenus les parents, à qui ils offrent amour et sécurité, pour les placer dans un orphelinat ? Les coupables sont-ils vraiment coupables ?
On en parle : Alibis n°35
Citation
Tous les moyens étaient bons pour concevoir, les morts n'étaient plus tout à fait morts, les vivants pas nécessairement pleinement vivants, et il existait peut-être un lieu où des cœurs et des foies étaient à vendre.