Contenu
Didier Fossey
Biographie Didier Fossey
Naissance à Paris le 11 décembre 1954.
Né d'un père policier
(eh oui tout petit déjà) et d'une mère vendeuse en boulangerie, Didier Fossey a passé
une enfance heureuse en banlieue parisienne. Même si élevé
de façon stricte, dans la crainte de Dieu et des gendarmes. À quatorze
ans, après quatre années d'études secondaires laborieuses, deux
sixièmes et deux cinquièmes, les profs s'attachaient à lui et
avaient beaucoup de mal à ce qu'ils se séparent, il a intégré
le collège hôtelier de Granville dans la Manche pour une durée de
trois années.
Pendant ces trois ans, il passe ses week-ends et vacances chez
ses grands-parents à Carantilly, charmant petit village du
Cotentin où hormis la lecture il n'y avait pas grand-chose à
faire. C'est là qu'il dévore ses premiers "San Antonio" et qu'il
s'extasie à la lecture des enquêtes très particulières et
des conquêtes féminines de Son Altesse Sérénissime Malko Linge.
Plus sérieusement sa grand-mère lui fait connaître et apprécier
les grands auteurs classiques, elle lui inculque la passion de
lire et celle aussi de bien écrire. Elle corrige les courriers
qu'il écrit à ses parents, veillant à l'orthographe et à la
syntaxe.
À cette époque-là Didier Fossey commet quelques méfaits, mettant en scène,
dans des nouvelles très courtes mais non dénuées d'intérêt, ses
professeurs. Cela lui vaut quelques désagréments mais également
une certaine notoriété dans l'établissement qui lui laissent un
souvenir ému.
Dûment muni de sn CAP de garçon de restaurant, après quelques
emplois sans grand intérêt, il est embauché par la Compagnie
Générale Transatlantique. Il a la chance d'embarquer sur le
paquebot France, d'abord comme garçon d'étage, puis en tant que
commis de rang aux secondes classes et enfin, consécration, chef
de rang, salle à manger des premières classes. Que de souvenirs,
l'Amérique, New York, les croisières dans les Caraïbes, Hong Kong,
l'Inde, l'Afrique... À dix-huit ans... Deux années de bonheur.
Oui mais voilà ! Didier Fossey a oublié ses obligations et en juillet 1974,
au Havre, ce sont les gendarmes qui le prient de bien vouloir
débarquer. Ils lui remettent une magnifique convocation pour se
rendre à Hourtin afin d'effectuer son service militaire.
Pas malheureux, après ses classes, il est affecté à
Paris, rue Royale, en face de chez Maxim's, au service de l'amiral
chef d'état major. Onze mois de vacances ? Presque !
Par la suite, il travaille pour deux grandes chaînes d'hôtels et se
marie.
En 1978, il s'installe dans le Lot-et-Garonne, prenant les
commandes d'un bar-restaurant à Villeneuve-de-Duras, "Le Relay de
Puychagut". Une belle aventure qui prend fin en 1983, lorsque
les services de la DDE détournent, en amont, l'itinéraire bis
Espagne, qui passe devant chez lui.
Père de trois enfants, il faut réagir vite, plus question de
jouer les équilibristes et, c'est comme ça, qu'en 1984, il
intégre la Police Nationale.
Sept mois d'école de Police plus tard, passés à Nantes, Didier Fossey se
retrouve à Paris où, très vite, pour des raisons pratiques,
il demande à travailler la nuit.
En Octobre 1986, il intègre la Brigade Anti-Criminalité de Nuit
du 13e arrondissement. Il y reste jusqu'en 2001. Les nuits
de planque, de traque, la morsure du froid, ce monde de la nuit lui
plaisent et lui fournissent quelques anecdotes croustillantes qui lui serviront quelques années plus tard.
En 2000, il divorce. Le bug du millénaire ce n'est pas du bidon.
Il rencontre, sans qu'il y ait cause à effet, celle qui, en plus
de partager sa vie, devient son étincelle. Elle tombe
sur quelques uns de ses écrits, le persuade, avec difficultés,
que ce n'est pas mauvais du tout et, petit à petit,
insidieusement l'envie d'écrire revient et s'impose à
lui.
En 2001, Didier Fossey quitte la nuit. Il est affecté au groupe de
recherches et d'investigations, toujours sur le 13e, jusqu'en
2003 où il prend en charge le bureau de police administrative de
cet arrondissement. Quand on est bien pourquoi changer.
Il se retrouve avec un peu plus de temps libre. Finies les
planques, les filoches, les interpellations au petit matin, les
délais à respecter pour éviter de casser les procédures, alors il
se remet à écrire.
En 2006, Tr@que sur le web est écrit. Didier Fossey est heureux même s'il ne sait pas à l'époque qu'il lui faudra attendre février 2010 pour trouver un
éditeur. Des années de galère mais de bons souvenirs.
Le 31 mai 2010, son bébé nait. Il grandit doucement mais
sûrement sous son regard attentif et la surveillance de ses trois
marraines des éditions Les 2 encres.
Didier Fossey avoue juste un petit problème avec
les personnages, qui sont de plus en plus présents et qui ne
veulent pas enquêter là où il leur dit de le faire. En ces
périodes de contestations, il ne veut pas risquer la grève alors
il négocie et persuadé d'arriver à un accord.
Présence à un festival :
2015 : Le Chien jaune | Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"
2014 : Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"
2012 : Festival du polar | Salon du polar de Franqueville-Saint-Pierre "Sang pour sang polar"
2011 : Paris Polar
Bibliographie*
Romancier :
- 2010 - Tr@que sur le Web (Les 2 Encres "Sang d'encre", mai 2010)
- 2011 - Ad unum (Les 2 Encres "Sang d'encre", septembre 2012)
- 2015 - Burn-out (Flamant noir, février 2015)
Nouvelle :
- 2022 - 22 v'là les flics (Lajouanie "Lajouanie poche", octobre 2022)
Actualité
- 07/09 Salon: Week-end noir automne à Le Déschaux (39)
- 19/07 Prix littéraire: Finalistes 2015 des Balais d'or
Le Concierge masqué sur son blog a dévoilé ses finalistes des Balais d'or. Cette année, ils sont déclinés en deux catégories : le Prix Balai d'or, qui récompense un roman de genre policier d'un auteur plus ou moins confirmé et qui a accepté de répondre aux questions du compère de service (l'équivalent masculin de la commère) ; le Prix Balai d'or de la découverte, qui récompense tout pareillement un roman de genre policier d'un auteur novice ayant subi les mêmes sévices. Les sélections de douze ouvrages ont été établies à l'issue d'un premier tour contrôlé par Geneviève Van Landuy et Richard Contin, et mêlent romans étrangers et francophones sans aucune distinction. Les jurés ont rendez-vous le 26 septembre 2015 à partir de 19 heures à l'Auberge Notre-Dame de Paris pour un ultime vote qui sera dévoilé le 28 novembre à la Bibliothèque Parmentier (Paris). A priori, les deux lauréats se verront remettre chacun une œuvre d'art. Dans le premier cas, c'est une certitude car il s'agit d'une toile du peintre havrais Dominique Lafosse. Il incombe d'ajouter que son nom sera gravé sur le Trophée en bronze déjà existant, et qu'il en recevra un en verre (un peu à l'instar du trophée de Roland Garros) ; dans le second, il n'est fait nulle mention d'une telle récompense hormis la photographie en vignette d'un trophée, ce qui laisse à penser que l'heureux élu ne sera pas oublié. Rendez-vous en novembre afin d'en savoir plus !
Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or :
- Adieu demain, de Michaël Mention (Rivages, "Noir") ;
- Poubelle's Girls, de Jeanne Desaubry (Lajouanie) ;
- La Malédiction de Norfolk, de Karen Maitland (Sonatine) ;
- Reflex, de Maud Mayeras (Anne Carrière) ;
- Quand les anges tombent, de Jacqus-Olivier Bosco (Jigal, "Polar") ;
- N'éteins pas la lumière, de Bernard Minier (XO) ;
- Une terre d'ombre, de Ron Rash (Le Seuil, "Cadre vert") ;
- Les Neuf cercles, de Roger Jon Ellory (Sonatine) ;
- À mains nues, de Paola Barbato (Denoël, "Sueurs froides") ;
- Nos disparus, de Tim Gautreaux (Le Seuil, "Cadre vert") ;
- Après la guerre, de Hervé Le Corre (Rivages, "Thriller") ;
- La Porte du Messie, de Philip Le Roy (Le Cherche midi, "Thriller").
Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or de la découverte :
- X, de Sébastien Teissier (Nouveau monde) ;
- Une terre pas si sainte, de Pierre Pouchairet (Jigal, "Polar") ;
- Hors la nuit, de Sylvain Kermici (Gallimard, "Série Noire")
- Les Écorchés vifs (Les Rédempteurs), d'Olivier Vanderbeq (Amalthée) ;
- Les Belges reconnaissants, de Martine Nougué (Le Caïman, "Polars") ;
- Les Roses volées, d'Alexandre Geoffroy (Ex Æquo, "Rouge") ;
- Le Bal des hommes, d'Arnaud Gonzague & Olivier Tosseri (Robert Laffont) ;
- Ravensbrück mon amour, de Stanislas Petrosky (Atelier Mosésu) ;
- Burn-Out, de Didier Fossey (Flamant noir) ;
- L'Heure du chacal, de Bernhard Jaumann (Le Masque, "Grand format") ;
- Beau temps pour les couleuvres, de Patrick Caujolle (Le Caïman, "Polars")
- Aux animaux la guerre, de Nicolas Mathieu (Actes Sud, "Actes noirs").
Liens : La Malédiction du Norfolk |Quand les anges tombent |N'éteins pas la lumière |Une terre d'ombre |Les Neuf cercles |Après la guerre |La Porte du messie |Une terre pas si sainte |Les Roses volées |Burn-out |L'Heure du chacal |Beau temps pour les couleuvres |Aux animaux la guerre |Ravensbrück mon amour |À mains nues |Michaël Mention |Jeanne Desaubry |Karen Maitland |Jacques Olivier Bosco |Bernard Minier |Ron Rash |Roger Jon Ellory |Hervé Le Corre |Philip Le Roy |Pierre Pouchairet |Alexandre Geoffroy |Bernhard Jaumann |Patrick Caujolle |Nicolas Mathieu |Stanislas Pétrosky |Paola Barbato - 27/02 Édition: Parutions de la semaine - 27 février
- 16/05 Édition: Parutions de la semaine - 16 mai
- 07/10 Édition: Parutions de la semaine - 7 octobre