k-libre - auteur - Mervyn LeRoy

Il s'attendait à être démasqué un jour ou l'autre, et il s'y était préparé. Il n'y avait pas l'ombre d'un doute : sa cause était juste, il était convaincu que la fuite en avant serait nécessaire et que ça passerait, comme c'était toujours passé depuis plus de cinq ans.
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Mervyn LeRoy

MAJ vendredi 20 septembre 2013
© D. R.

Biographie Mervyn LeRoy


Naissance à San Francisco le 15 octobre 1900.
Mort à Beverly Hills le 13 septembre 1987.
Issu d'une famille juive américaine ruinée par le tremblement de terre qui sévit en 1906 à San Francisco (son grand-père paternel possédait une chaine de magasins entièrement détruits, et la compagnie d'assurance de son côté était en banqueroute), Mervyn LeRoy quitte l'école à l'âge de douze ans, et devient vendeur de journaux avant de montrer un certain talent comme chanteur et de se lancer dans le vaudeville avec son cousin Jessy Lasky, avec qui il monte à Hollywood.
Il travaille dans le département de costumes de la Famous Players-Lasky (Paramount). Il joue des petits rôles dans des films muets, écrit des gags et réalise quelques comédies et des mélodrames qui obtiennent un joli petit succès malgré leur faible cout de production. En 1931, il réalise deux films-clé qui lancent également Edward G. Robinson : Five Star Final, une critique du journalisme tabloid, et Le Petit César, un classique du gangster. Il multiplie alors les réalisations, qu'importe pour lui le genre, et en 1938 il est choisi par la MGM pour être directeur de production. C'est ainsi lui qui prend la responsabilité de faire réaliser Le Magicien d'Oz par Victor Fleming en 1939 avec Judy Garland. Il révèle des acteurs comme Clark Gable, Loretta Young, Robert Mitchum et Lana Turner. Dans les années 1950, il réalise des films musicaux comme La Première sirène, avec Esther Williams, et Rose Marie, avec Ann Blyth avant de partir à la Warner où il dirige Henry Fonda et James Cagney dans Permission jusqu'à l'aube (1955), un film marin dans le Pacifique au crépuscule de la Seconde Guerre mondiale, avec une intense rivalité entre un Pacha et son second, La Mauvaise graine (1956), un thriller "féminin" avec l'interaction entre une mère et sa fille, Nancy Kelly et Patty McCormack, et La Police Fédérale enquête (1959), avec James Stewart et Vera Miles, sur fond de lutte contre le Ku Klux Klan dans la Louisiane.
Nommé aux Oscars en 1943 dans la catégorie "Meilleur réalisateur pour Prisonniers du passé, un film qui dresse le portrait d'un homme victime par deux fois d'une amnésie, et en 1940 pour avoir été le producteur du Magicien d'Oz, il reçoit un Oscar à titre honorifique en 1946 pour un court métrage avec Frank Sinatra qu'il a produit, et qui se veut un panégyrique de la tolérance, The House I Live In. Huit des films qu'il a dirigé ont été nommés dans la catégorie "Meilleur film" aux Oscars.
Il prend sa retraite en 1965, et écrit son autobiographie, Take One, en 1974, avant de s'éteindre en 1987, malade d'Azlheimer à Beverly Hills. Il a son étoile sur le Hollywood Walk of Fame au 1560 Vine Street. Fan des courses de chevaux, il avait monté sa propre écurie de chevaux de courses dans les années 1940-1950.
Marié trois fois (Elizabeth Edna Murphy, Doris Warner puis Katherine Spiegel), son fils, Warner LeRoy est un restaurateur réputé. Réalisateur d'une cinquantaine de films, il est enterré au Forest Lawn Memorial Park Cemetery de Glendale.


Bibliographie*

Réalisateur :

* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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