k-libre - auteur - Sylvie Callet

L'humain, c'est le gris. Même si l'époque l'aimerait assagi, neutre, aseptisé, sans aspérité, blanchi. On n'admet pas que l'humanité est constituée d'ombre et de lumière, et que sa trajectoire est un constant cheminement entre l'un et l'autre.
Élise Lépine - DOA, rétablir le chaos
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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jeudi 18 avril

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Sylvie Callet

MAJ mercredi 25 avril 2012
© D. R.

Biographie Sylvie Callet


Naissance à Paris le 13 décembre 1965.
Sylvie Callet est le fruit d'un gamin de Paris (c'est tout un poème) et d'une fleur de Province ni trop grande ni trop grosse ni trop mince d'origine italienne, venue du Sud de la France, là où le temps dure longtemps… et toujours en été.
Paris, c'est une blonde, et c'est pourtant brune que Sylvie Callet y naît, le 13 décembre 1965 vers les 4 heures du mat', à l'heure où Paris s'éveille. Le feu du sagittaire, l'eau du scorpion. Qui sera champion ? Suspens...
Elle vit avec ses parents au 13,  rue Pouchet, dans le 17e. Elle décide que le 13 c'est son porte-bonheur, un petit chiffre avec un cœur. Tata, sa nounou, la cajole, Papa vélo lui joue de la mandoline, son père invente pour elle mille histoires et son parrain écoute sans se lasser ses incessants babillages. Paroles, paroles...
Et puis Zorro est arrivé ! Ah non, c'est un petit frère. Pour lui, elle réinventera l'étymologie, entre autres galéjades. Pourquoi se mentir, est-ce un jeu, un plaisir ? Euh, faut bien avouer que oui.
Mais bon, à quatre dans une seule pièce, c'est pas la joie ! Persuadée que la misère serait moins pénible au soleil, la fleur de Province décide de regagner son Sud natal en embarquant mari et enfants. Sylvie Callet doit quitter sa chère nourrice et son école Freinet. Adieu, maîtresse, adieu ! À cinq ans, elle se retrouve à Toulon, où la mer a des reflets d'argent, parfois changeants, et elle se plaît bien sous le climat qui fait chanter tout le Midi, sous le soleil qui fait mûrir les ritournelles...
Pour oublier l'Air de Paris, elle se plonge dans les livres : bibliothèque rose, verte, en rouge et noir. Très vite, le Club des 5 n'a plus de secrets pour elle. Elle voudrait être Claude qui traîne partout avec elle le gentil Dagobert. Du coup, à l'âge de sept ou huit ans, elle commence à écrire des polars... d'au moins trois pages. Elle aurait voulu être un héros !
Plus tard, elle commet quelques poèmes : "Je suis un poète, je rêve et je flashe sur les lueurs du liquide vaisselle".
En attendant l'inspiration, elle joue la comédie sur les planches de théâtres scolaires. Une expérience qu'elle poursuivra à l'âge adulte. Elle ne se voit pas en haut de l'affiche, c'est juste pour le plaisir, s'offrir ce qui n'a pas de prix, un peu de rêve à notre vie.
Avec son parrain, elle fréquente l'opéra de Toulon ; seule, elle écrit et rêve sur le port. À Toulon, tous les matelots sont bien les plus beaux... sous leur col bleu plus bleu que l'Azur radieux. Et parfois, elle s'en va siffler sur la colline.
Lorsqu'elle a dix-neuf ans, y a le printemps qui chante ! Elle se marie et s'exile dans le Pays de Gex, entre France et Suisse. Mamma mia ! En plus, elle a blondi – de façon tout à fait naturelle. Oui, oui, gaussez-vous ! De toute façon, Faut rigoler, faut rigoler avant qu'le ciel nous tombe sur la tête.
Quelques années et deux beaux enfants plus tard, Capri c'est fini. Elle a dû se gourer dans l'heure, elle a dû se planter dans la saison. Elle se retrouve à Bellegarde-sur-Valserine, où le théâtre la rattrape, et même la mise en scène. Viens voir les comédiens, voir les musiciens, voir les magiciens… C'est la fête, elle s'éclate quand la musique est bonne – elle adore danser. Elle galère pas mal aussi. Dans sa vie y a beaucoup trop de pourquoi et pas assez de parce que. Elle enchaîne les petits boulots puis elle cède à nouveau aux sirènes de l'amour sous les traits d'un sculpteur Lyonnais : "Viens, viens avec moi !". À trente-cinq ans, elle le suit avec ses enfants à Villefranche-sur-Saône.
Son mari artiste la pousse et l'aide à réaliser son rêve. Car, contrairement à Johnny, elle n'a pas perdu l'envie d'avoir envie !
Elle se jette donc à corps perdu dans la marmite magique de l'écriture : animation, formation, association, création, tension attention. Résister à tout sauf à la tentation, tel est désormais son adage. Pas toujours facile. Les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux. Parfois elle désespère : "Même en cent ans, je n'aurai pas le temps de tout faire. D'autres fois elle jubile : "Ça plane pour moi !" Ou elle pète carrément un câble : "Il est venu le temps des cathédrales". Bref, elle s'aperçoit que le moral d'un écrivain, ça s'en va et ça revient, c'est fait de tous petits riens... Car ça y est, non seulement elle fait écrire mais elle écrit : des romans, un livre-témoignage sur des ados rencontrés en maison d'arrêt - en regardant le mur de la prison d'en face, elle imagine à sa place les grillages ouvragés d'un parc abandonné - des polars humoureux. Et tous ses livres sont publiés ! Petit tirage, certes, mais beau mirage. Cependant, Sylvie Callet ne perd pas de vue que tout ceci est juste une illusion. Même si c'est merveilleux de pouvoir faire ce qu'on aime et essayer de le faire bien, elle n'oublie pas que la vie c'est un manège et que rien, non rien, ne remplace jamais les rires des enfants et les mistrals gagnants.
En 2011, elle publie l'ultime volet de sa trilogie, toujours aux Presses du Midi, Le Vin des Maures.



Présence à un festival :

2012 : Le Polar est dans le Pilat

Bibliographie*

Romancier :

  • 2009 - Un petit jaune (Les Presses du Midi, septembre 2009)
  • 2010 - Moulin à vent (Presses du Midi, novembre 2010)
  • 2023 - Fatum (Le Caïman "Roman noir", janvier 2023)

Actualité

  • 04/11 Édition: Parutions de la semaine - 4 novembre
  • 17/04 Café littéraire: Papyrus noir à Villefranche-sur-Saône
  • 26/11 Édition: Parutions de la semaine - 26 novembre
    Contrairement à la semaine passée, beaucoup de parutions alléchantes cette semaine. Les aficionados de Dexter, le tueur en série préféré des gentils et des honnêtes, seront ravi de la parution d'une nouvelle de ses aventures sous la plume de Jeff Lindsay. Mais ce n'est pas tout : les éditions Liana Levi nous proposent un Testament de Jaffa intriguant dont nous vous parlerons plus tard ; Nicolas Jaillet déboule en double - il faut lire Sansalina -, et voir s'il confirme tout le bien que l'on pense de lui avec son Nous les maitres du monde ; (re)découvrez Gilda Piersanti ; (re)lisez les intégrales San-Antonio ; affrontez l'écriture à l'ancienne de Sax Rohmer ou celle plus moderne et juste de Georges Simenon ; choisissez le dernier Pete Dexter ou le conte annuel de Noël d'Anne Perry à moins que vous n'alliez baigner dans la moiteur indienne de Tarquin Hall... Bref, tout est écrit là :

    Grand format
    Les Dossiers personnels de Sherlock Holmes, de Guy B. Adams & Lee Thompson (Tornade, "Be funny")
    Les Seigneurs, de Virgil Auneroy (Tabou)
    La Malédiction de château Nerval, de Marie Bergerault (Le Masque d'or, "Fantamasques")
    Le Prédateur, de C. J. Box (Le Seuil, "Policiers")
    Chroniques barbares. 2, Les Visages de Dieu, de Jean-Denis Bruet-Ferréol (JBZ & Cie)
    Moulin à vent, de Sylvie Callet (Les Presses du Midi)
    Rémanence, de Jérôme Camut & Nathalie Hug (Télémaque)
    Portions individuelles, de Hana Capnik (Les Mystères)
    Citoyens au-dessus de tout soupçon..., de Raphaël Confiant (Caraïbéditions)
    Paname sniper, de Jean-Marc Cosset (Odile Jacob, "Thriller")
    Trajectoires meurtrières, de Didier Diserens (Plaisir de lire, "Frisson")
    Le Poids du soupçon, de Willy Grimmonprez (M. Dricot, "Roman policier")
    Nous les maîtres du monde, de Nicolas Jaillet (Après la lune)
    Avec tant d'amour, de Jérôme Jarrige (Les Presses du Midi)
    Sex shot, de Michel Leydier (Pascal Galodé, "Thriller")
    Ce délicieux Dexter, de Jeff Lindsay (Michel Lafon, "Thriller")
    Le Testament de Jaffa, de Avner Mandelman (Liana Levi)
    L'Ultime gardien, de Carlo A. Martigli (First)
    Roma enigma, de Gilda Piersanti (Le Passage, "Polar")
    Avis de décès, de Todd Ritter (Ixelles)
    Seulement les morts, de Marcus Sakey (Le Cherche midi, "Ailleurs")
    San-Antonio. 5, sous la direction de François Rivière (Robert Laffont, "Bouquins")
    San-Antonio. 6, sous la direction de François Rivière (Robert Laffont, "Bouquins")

    Poche
    Éclipse d'une nuit d'hiver, de Richard Albisser (Le Riffle, "Riffle noir")
    Fou contre tour, de Richard Albisser (Le Riffle, "Riffle noir")
    Les Pendus de la forêt de Mormal, de Mylène André (Ravet-Anceau, "Polar en Nord")
    INRI. 2, Le Cercle de Nantes, de Jean-Pierre Bathany (Alain Bargain, "Enquêtes & suspense")
    Le Chat qui connaissait Shakespeare, de Lilian Jackson Braun (10-18, "Grands détectives")
    Le Chat qui jouait Brahms, de Lilian Jackson Braun (10-18, "Grands détectives")
    Soupe de crabes à Brest, de Christophe Chaplais (Alain Bargain, "Enquêtes & suspense")
    Marais noir, de Dirck Degraeve (Le Riffle, "Rifle noir")
    Un amour fraternel, de Pete Dexter (Points, "Roman noir")
    Le Maître de Chaource, de Jean-Paul Fosset (Ravet-Anceau, "Polars en région")
    Le Chasseur de gourous, de Tarquin Hall (10-18, "Domain policier")
    Le Secret de Jack, de Pascal Hérault (Ravet-Anceau, "Polar en région")
    La Conspiration des fantômes, de James Herbert (Milady, "Poche terreur")
    Sansalina, de Nicolas Jaillet (Folio, "Policier")
    La Dernière guerre : 2008-2011. 1, Pentagone, de Guillaume Lebeau (Pocket)
    Requiem pour un toubib, de Éric Lefebvre (Le Riffle, "Riffle noir")
    Les Carnets du major Tomasson, de Jean-Christophe Macquet (Ravet-Anceau, "Polars en Nord")
    À minuit, les chiens cessent d'aboyer, de Michaël Moslonka (Le Riffle, "Riffle noir")
    La Révélation de Noël, de Anne Perry (10-18)
    courLe Rouge et le vert, de Jean-Bernard Pouy (Folio, "Policier")
    Les Sirènes d'Argelès, de Pierre Ricour (Les Presses littéraires, "Crimes et châtiments")
    Les Mystères du Si-Fan, de Sax Rohmer (LGF, "Policier")
    Le Tribunal des insoumis : Saint-Malo Cancale, de Éric Rondel (Astoure, "Breizh noir")
    La Pute enchantée, de San-Antonio (Fleuve noir, "San-Antonio")
    Trempe ton pain dans la soupe, de San-Antonio (Fleuve noir, "San-Antonio")
    Les Témoins, de Georges Simenon (LGF, "Policier")
    Éteignez mes yeux, de Claude Soloy (Krakoen, "Forcément noir")
    Les Falaises de Santorin : opération Arcadius, de Georges Thibeaux (EURELIT)
    Du rhum dans la mélasse : Saint-Malo, de Roger-Guy Ulrich (Astoure, "Breizh noir")
    Le Mystère Verwoode, de Pierre Willi (Ravet-Anceau, "Polars en Nord")

    Grands caractères
    Ilôt mortel à Trégastel, de Bernard Enjolras (Corps 16, "Police")

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* Bibliographie actuellement recensée sur le site



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