Seul à savoir

Toujours le seul de la classe. Celui qui ne connait pas le nom des héros des séries, des finalistes de The Voice. Celui qui n'a pas vu les images de la dernière catastrophe naturelle [...] Celui qui n'a pas le droit de suivre le déroulement de la prise d'otages dont tout le monde parle. Maman estime qu'il faut protéger les enfants de la folie du monde.
Mikaël Ollivier - Trop fort, Victor !
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Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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vendredi 29 mars

Contenu

Roman - Thriller

Seul à savoir

Road Movie - Disparition MAJ mercredi 15 septembre 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Patrick Bauwen
Paris : Albin Michel, septembre 2010
300 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-226-21509-3
Coll. "Thrillers"

Actualités

  • 03/02 Édition: Parutions de la semaine - 3 février
    Alors que les éditions Zulma continuent à préserver l'œuvre du regretté Pascal Garnier avec la réédition de Nul n'est à l'abri du succès, que Parigramme et Joseph Incardona proposent un Trash circus tendance 7.5, et que Deon Meyer se fend d'une nouvelle aventure de Lemmer qui devient de plus en plus visible à travers les 718 pages de À la trace, les éditions Rivages s'en donnent à cœur joie avec des auteurs comme Jonathan Buckley, Edward Bunker, Marc Boulet et Hugh Ronald Morrieson. Bourgois nous oppose un auteur au nom imprononçable : Kate Colquhoun, mais quand on sait la qualité des fictions proposées par l'éditeur, l'on se dit que l'on peut y aller les yeux fermés si tant est que l'on accepte de débourser le prix revendiqué (25 €). Le reste n'est pas à prendre à la légère. 10-18 sort deux romans historiques pendant que Frédéric Lenormand continue sa voltairisation ; Maurice Leblanc est remis au goût du jour ; Craig Russell et Arno Maneuvrier sont de retour sur les étals. Si, si... on ose la comparaison. Quant à Karin Slaughter, si son dernier roman a le droit à nos honneurs, c'est aussi - mais pas que - parce qu'il défend une juste cause : celle des bibliothèques américaines menacées.
    Comme d'habitude, faites votre choix...

    Grand format :
    Crains le pire, de Linwood Barclay (Belfond, "Noir")
    Casanova et la femme sans visage : le commissaire aux morts étranges, de Olivier Barde-Cabuçon (Actes sud, "Actes noirs")
    Le Dragon bleu, de Christine Brunet (Le Pierregord, "Encre rouge")
    Contact, de Jonathan Buckley (Rivages, "Littérature étrangère")
    Évasion du couloir et de la mort et autres textes, d'Edward Bunker (Rivages, "Thriller")
    Le Diable sur ses épaules, de Christian Carayon (Les Nouveaux auteurs)
    Le Chapeau de Mr Briggs, de Kate Colquhoun (Christian Bourgois, "Littérature étrangère")
    La Couleur de la peur, d'Anne de Pasquale (Marabout, "Fiction")
    Le Secret de Dieu, de David Emton (Albin Michel, "Thriller")
    Nul n'est à l'abri du succès, de Pascal Garnier (Zulma, "Littérature française")
    Le Crépuscule des guignols, de Chrysostome Gourio (Baleine)
    Une dangereuse emprise, de Araminta Hall (Belfond, "Grands romans")
    Trash circus, de Joseph Incardona (Parigramme, "Noir 7,5")
    Demain, l'apocalypse ? de Tim Lahaye (Vida)
    Gangrène, de Julia Latynina (Actes sud, "Actes noirs")
    Meurtre dans le boudoir, de Frédéric Lenormand (Jean-Claude Lattès, "Romans historiques")
    Café allongé : roman policé, de Arno Maneuvrier (A Éditorial)
    À la trace, de Deon Meyer (Le Seuil, "Policier")
    La Vallée des disparus, de Bente Porr (L'Archipel, "Les Maîtres du suspense")
    Le Gai savoir à Montfermeil, de Claire Prendki (ADICE)
    Pater Nostra, de Eugene Robinson (Inculte)
    La Ville rouge, de Paolo Roversi (Les Escales, "Les Escales noires")
    Le Baiser de Glasgow, de Craig Russell (Calmann-Lévy, "Robert Pépin présente")
    Le Manchon noir, de Jean-Pierre Simoni (Durand-Peyroles)
    Génésis, de Karin Slaughter (Grasset, "Grand format")
    Sombre éclat, de Simon Tolkien (Michel Lafon)
    Une mort absurde, de Laura Wilson (Albin Michel, "Spécial suspense")

    Poche :
    Parti tôt, pris mon chien, de Kate Atkinson (LGF)
    Les Voisins d'à côté, de Linwood Barclay (J'ai lu, "Thriller")
    Seul à savoir, de Patrick Bawen (LGF, "Thriller")
    Contrebandiers, de Marc Boulet (Rivages, "Noirs")
    Le Serpent de feu, de Fabrice Bourland (10-18, "Grands détectives")
    Borderline, de Jonathan Buckley (Rivages, "Bibliothèque étrangère")
    Pompes funèbres à Cabestany, de Pierre Coutant (Les Presses littéraires, "Crimes et châtiments")
    La Prime, de Janet Evanovich (Pocket, "Best")
    Sans laisser de trace, de Joseph Finder (LGF, "Thriller")
    Untraceable, de Laura Griffin (J'ai lu, "Frissons")
    Le Canal des innocentes, de Hervé Huguen (Alain Bargain)
    Le Cercle intérieur, de Mari Jungstedt (LGF, "Policier")
    L'Aiguille creuse, de Maurice Leblanc (Infolio, "Microméga")
    Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, de Maurice Leblanc (Infolio, "Microméga")
    Danse avec la neige, de Pat Milesi (Act'polar)
    La Onzième plaie, d'Aurélien Molas (LGF, "Thriller")
    Rendez-vous avec un spectre, de Hugh Ronald Morrieson (Rivages, "Noir")
    Justice dans un paysage de rêve, de Mala Nunn (J'ai lu, "Thriller")
    L'Œil de la lune, anonyme (LGF, "Thriller")
    Requiem pour un gorille ou Vols au-dessus d'un nid de courroux, de Frédéric Ruffian (Les Points sur les i)
    Two for sorrows, de Nicola Upson (10-18, "Grands détectives")

    Grands caractères :
    Hôtel recommandé, de Jean Diwo (Libra diffusio, "Roman")
    La Petite fille de ses rêves, de Donna Leon (Libra diffusio, "Policier")
    L'Énigme des Blancs-Manteaux, de Jean-François Parot (Libra diffusio, "Policier")

    Liens : Le Cercle intérieur |La Onzième plaie |Génésis |La Petite fille de ses rêves |Patrick Bauwen |Fabrice Bourland |Christine Brunet |Pascal Garnier |Joseph Incardona |Mari Jungstedt |Hervé Le Corre |Maurice Leblanc |Frédéric Lenormand |Donna Leon |Arno Maneuvrier |Deon Meyer |Aurélien Molas |Jean-François Parot |Marc Boulet

  • 22/11 Radio: Retour sur Seul à savoir, de Patrick Bauwen
  • 05/11 Blog: Bob Garcia a lu... Seul à savoir, de P. Bauwen

Homérique épopée

Marion March était jusqu'à présent une femme comblée, folle amoureuse de Nathan Chess, chirurgien ambitieux, spécialisé dans les opérations de la main. Alors qu'ils passent une soirée romantique, Nathan s'absente et disparaît. Quinze ans plus tard, devenue journaliste, Marion est demandée en amie sur Facebook par quelqu'un qui se fait appeler Le Troyen. Pour Marion, c'est le début du cauchemar. Il lui fait parvenir une photo puis une vidéo de Nathan. Prisonnier et blessé, mais toujours en vie, il lui demande de l'aider. Le Troyen va alors imposer à Marion un jeu dont il tient les rênes. Ce jeu, "Sauvons des vies", va entraîner la jeune journaliste sur les routes américaines, à la recherche de celui qui fût l'homme de sa vie.
Seul à savoir est un roadmovie techno-romantique avec Facebook en toile de fond. Amateurs de grandes envolées lyriques, de belles tournures de phrases et autres effets de style, circulez, y a rien à voir. Patrick Bauwen, tel un footballeur marseillais, va droit au but, le plus simplement du monde. Les chapitres s'enchaînent à un rythme effréné. Le lecteur est embarqué à bord d'un TGV. Cela va vite, très vite. Parfois un peu trop, au détriment de la crédibilité de l'intrigue. Marion, personnage lambda comme vous et moi, bien que plongée dans une aventure qui la dépasse, réussit à faire des recoupements, des déductions, que même le FBI et la Mafia sont incapables de faire. Si l'on occulte ce détail, et le fait qu'on aurait aimé que le roman soit un peu plus long, il en reste qu'avec Seul à savoir, Patrick Bauwen fait ce qu'il sait bien faire : du Patrick Bauwen. Le lecteur est captivé de la première à la dernière page, et malgré quelques scènes qui peinent en crédibilité, l'auteur fait pleinement travailler notre imaginaire. Seuls les inconditionnels d'Ulysse et de la mythologie grecque réussiront à mettre un nom sur Le Troyen avant le dénouement final.

Nominations :
Prix Cinécinéma Frisson 2011

Citation

Ce qui compte, ce n'est pas le temps qu'il vous reste à vivre, avait dit Nathan. C'est ce que vous en faites.

Rédacteur: Fabien Hérisson mardi 21 août 2012
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