Roma enigma

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vendredi 29 mars

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Roman - Policier

Roma enigma

Assassinat - Procédure MAJ jeudi 04 novembre 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18 €

Gilda Piersanti
Paris : Le Passage, octobre 2010
216 p. ; 24 x 15 cm
ISBN 978-2-84742-155-2
Coll. "Ligne noire"

Une histoire de choux

Dans un quartier de Rome, le jeune Gabriele a dans la ligne de mire de son fusil, Lucetta sortant de la pâtisserie une boite de choux à la crème. Cette femme âgée l'a prise sous son aile depuis qu'il est enfant. Il tire et range calmement son matériel. Quelques instants plus tard, Lucetta ouvre la porte de son appartement dans lequel Gabriele est encore présent. Un fantôme ? Non. Elle est bien là, en chair et en os. Enragé, Gabriele la transporte dans sa chambre et l'étouffe avec un oreiller. Après avoir avalé les deux choux à la crème de la vieille, il redescend tranquillement dans l'appartement où il vit avec sa mère. Il apprend par le journal télévisé du soir que son tir a fait mouche en tuant Monica Pecorelli, une étudiante de la même fac que lui. L'inspecteur Mariella De Luca et sa coéquipière Silvia Di Santo, vont prendre en charge cette enquête qui va devenir pour la belle Mariella, préoccupée par une grossesse inopinée, une véritable obsession.
Gilda Piersanti nous emmène en balade dans les quartiers de Rome, alternant les descriptions d'une enquête qui s'enlise et une visite des pâtisseries romaines et de leurs spécialités. Ces passages sucrés apportent au roman une douceur italienne, digne de la dolce vita. L'auteur prend plaisir à distiller avec discrétion au fil des pages, les différentes erreurs commises par l'assassin, et parvient à donner au lecteur l'impression d'être un enquêteur professionnel capable de résoudre l'affaire. En refermant Roma Enigma, une musique s'impose à nos oreilles, un air que chantait Nino Ferrer. "On dirait le Sud." Sauf que le temps ne dure pas longtemps. Le roman est court mais va à l'essentiel. L'allonger n'aurait fait qu'enlever de ce qui fait son charme. Tutti va bene.


On en parle : Alibis n°38

Citation

Morte à vingt ans d'une balle en pleine tête : on avait vraiment le sentiment que Dieu n'était nulle part dans ce monde.

Rédacteur: Fabien Hérisson vendredi 29 octobre 2010
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