Les Ours s’embrassent pour mourir

J'avais une chienne dans ma cour, Machka qu'elle s'appelait. Elle était en chaleur. J'ai dit à Nikita que je le relâcherais s'il tringlait la chienne. Eh bien, il l'a tringlée.
Julia Latynina - Caucase Circus
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

jeudi 28 mars

Contenu

Roman - Noir

Les Ours s’embrassent pour mourir

Social - Scientifique MAJ dimanche 19 décembre 2010

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 18 €

Voir plus d'infos sur le site livresque-du-noir.fr (nouvelle fenêtre)

Hervé Claude
Arles : Actes Sud, novembre 2010
276 p. ; 24 x 15 cm
ISBN 978-2-7427-9450-8
Coll. "Actes Noirs"

Les méandres du Net

Internet, ses sites de rencontres virtuelles pour gays. Ashe, Français expatrié en Australie, y traîne de temps en temps, déplorant l'état de certains : "La photo le montre dans la forêt, le pantalon sur les chevilles, bandant fièrement devant un groupe d'arbres indifférents." Heureusement, tous les sites ne se ressemblent pas, et sur l'un d'eux il a fait connaissance de Victor. Victor, quarante ans, chemise hawaïenne, voiture de collection, Ashe n'en sait guère plus sur lui mais cela ne l'empêche pas, après quelques conversations sur le net et un échange de photos, de se filer rendez-vous à Melbourne, en plein été, pleine fournaise... Ashe ne dit à personne ce qu'il fait, c'est une erreur, mais il ne pense pas qu'elle l'emmènera si loin...
Une fois de plus, Hervé Claude est brillant. Le début est assez énigmatique, vous avez envie de secouer Ashe pour lui éviter de faire des conneries. Vous vous dites qu'au niveau du scénario l'auteur a fait léger, mais rapidement vous prenez conscience du "projet" et vous restez admiratif devant les moyens développés. On y découvre la psychologie tourmentée d'Ashe (pour ceux qui auraient manqué le début, ce n'est pas sa première aventure), et son passé se dévoile, la température augmente dans le livre tout comme votre pression et le tout se termine en plein embrasement (les ours s'embrassent, l'Australie s'embrase) du pays (de bien belles descriptions), c'est excellent.


On en parle : La Tête en noir n°148 |Alibi n°1

Citation

Il savait bien que c'était dangereux mais ce n'était rien comparé à ce qu'il allait devoir accomplir ensuite.

Rédacteur: Christophe Dupuis mercredi 15 décembre 2010
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page