Contenu
Poche
Réédition
Tout public
Traduit de l'italien par Jacques Barberi
Paris : Rivages, janvier 2008
462 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-1755-4
Coll. "Noir", 671
In Nganga we trust
La guerre de Sécession terminée, les patrons des mines et des Chemins de fer américains de Pennsylvanie (en majorité des Anglais et leurs affidés gallois) achèvent dans les faits la victoire du Nord et organisent le capitalisme américain pour les siècles à venir. Face à eux, les associations d'ouvriers, les mystérieux Molly Maguires (Irlandais) leur rappellent que des hommes et des femmes se cachent sous la suie du charbon qui recouvre jusqu'aux collines avoisinantes. Au milieu Panthéra, tueur à gage mexicain, détenteur de pouvoirs surnaturels adepte du vaudou, passe d'un camp à l'autre avec la déconcertante facilité que lui confère son Nganga et tombe sur un adversaire de son k-libre jusqu'au duel final.
Fruit d'un mariage contraint mais réussi entre Sam Peckinpah et Charles Dickens, Anthracite, par la plume militante de Valerio Evangélisti, nous fait passer avec beaucoup de pertinence d'un monde à l'autre, de la réalité à la fiction, et utilise finement le passé pour éclairer le présent : "Ils étaient diablement doués pour affubler leurs abus de pouvoir de nobles motivations, même lorsque leur véritable but ne recelait qu'une infime parcelle de morale." Anthracite devrait cartonner dans toutes les bonnes librairies de Bagdad…
On en parle : La Vache qui lit n°100 |L'Ours polar n°45-46
Citation
Les phases historiques, c'est le barillet de mon revolver qui en décide.