Cadillac Beach

Avant, au début de sa carrière, en Savoie, ce n'était qu'un flic de papier bien ancré dans des rapports écrits, précis dans un français à faire pleurer plus d'un écrivain reconnu et ça lui suffisait ; son papier s'est peu à peu transformé en cerf-volant grâce à une intuition d'un nouveau genre mêlant observation, écoute et sensibilité.
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Roman - Noir

Cadillac Beach

Enlèvement - Mafia MAJ vendredi 02 septembre 2011

Note accordée au livre: 5 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 10,5 €

Tim Dorsey
Cadillac Beach - 2004
Préface de Christophe Dupuis
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean Pêcheux
Paris : Rivages, août 2011
432 p. ; 17 x 11 cm
ISBN 978-2-7436-2257-2
Coll. "Noir", 832

Floride civilisée ?

Serge, vous n'êtes pas sans le savoir, fourmille d'idées et d'obsessions. Avec son pote Lenny il décide de monter un projet : une agence de voyages "décalée". L'idée est de voir la Floride à travers les endroits mythiques où des stars sont passées (la chambre des Beatles en 1964 par exemple) et où des films ont été tournés (Goldfinger, pour ne citer que lui). Serge monte alors un site Internet, loue une Cadillac sur laquelle il colle trois autocollants du nom de la boîte et... c'est parti ! Sauf que les quatre premiers clients se retrouvent à kidnapper Tony Marsicano, chef de la mafia locale et que les ennuis commencent.

Ça, c'est le résumé de l'histoire principale, mais avec Tim Dorsey, il y en a toujours plus. Ajoutez le grand vol de bijoux de 1964, l'histoire de Sergio, le grand-père de Serge, des maffieux, donc, le FBI, la CIA, la Ville et la Campagne qui reviennent, Mahoney en guest star... et vous serez encore loin d'avoir le compte de tous les personnages. Tim Dorsey, une fois de plus est énorme. Il trouve le moyen de garder les mêmes personnages tout en se renouvelant (Serge et Sergio, c'est du grand art !), de garder un rythme frénétique pendant plus de quatre cents pages (pas un moment de répit), de trouver de nouvelles obsessions à Serge et de faire fuser les dialogues pour un grand éclat de rire général.
Bref, la lecture de Tim Dorsey tient en un mot : indispensable.


On en parle : Carnet de la Noir'Rôde n°44 |La Tête en noir n°152

Citation

Avant qu'on n'ait dit ouf, on va se retrouver à Miami comme en 1964, emmêlés dans une immense conspiration tentaculaire qui laisserait Oliver Stone lui-même sur le cul.

Rédacteur: Christophe Dupuis vendredi 02 septembre 2011
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