Douce nuit, minus !

Marcel Schwob. Il a beaucoup écrit sur les bandits. Dans une de ses nouvelles, il parle d'une bande du Moyen Âge : des chevaliers brigands pendant la guerre de 100 ans. Cette bande s'appelait Les Faux Visages. Ils portaient des masques peints comme des visages pour se cacher.
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Roman - Thriller

Douce nuit, minus !

Social MAJ jeudi 07 mars 2013

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

À partir de 13 ans

Prix: 9,7 €

Sylvie Deshors
Rodez : Le Rouergue, novembre 2012
96 p. ; 21 x 14 cm
ISBN 978-2-8126-0441-6
Coll. "DoAdo Noir"

À toute allure

Noël sans le sou, Noël en crise, en période de chômage longue durée, pour Aurélien, c'est plutôt mal parti comme soirée de réveillon. On est le 24 décembre, le garçon de presque quatorze ans et sa mère sont au centre commercial, et font leurs derniers achats. Mais voilà le désespoir du porte-monnaie vide a contraint la mère à voler un jeu vidéo. Le scénario catastrophe se poursuit lorsqu'elle réussit... à se faire prendre. Honteux, Aurélien s'enfuit dans la nuit vers la plage, la laissant aux prises avec les vigiles. Devant l'immensité déserte de la mer, il se rend compte que c'était un pur acte de folie, il regrette d'avoir tant rêvé à ce jeu, et il en veut à sa mère d'avoir commis un acte aussi désespéré. Mais voilà que surgit une figure tout droit sortie du jeu vidéo follement convoité, un ninja déjanté, presque simple d'esprit. Rencontre effrayante au début, elle se révèle très vite attachante. Il s'appelle Nasta, il a quitté précocement le domicile de ses parents et vit, on ne sait comment ni où. Il a une vieille mobylette à laquelle il tient beaucoup, et il entraine Aurélien vers une chasse au père Noël décoratif libératrice. Mais une autre rencontre tout aussi improbable se produit ce soir-là car les éclopés de Noël sont de sortie mais pas toujours pour les surprises qu'on espère....
Roman bref, rythmé, et inspiré par l'univers du jeu et des mangas, Douce nuit, minus !, nouveau roman jeunesse de Sylvie Deshors au Rouergue, permet de ressentir le décalage du pouvoir dont on bénéficie dans le jeu et celui bien moindre dans la réalité. En même temps, peut-être à cause du jeu, certains personnages sont assez caricaturaux et rendent l'intrigue moins crédible. C'est dommage, mais Aurélien et Nasta forment un duo intéressant et le roman se lit bien et vite.

Citation

Dans un jeu de console, on suit un personnage et bientôt on connait les limites de l'univers, les paliers, les ouvertures, on maîtrise les effets des actions jusqu'à la montée crescendo et soudain on a fait le tour du jeu. Au bout d'une trentaine d'heures, le jeu redevient un objet, un boitier en plastique un peu ennuyeux.

Rédacteur: Valérie Sebag vendredi 01 mars 2013
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