La Gloire du cirque

Je devine déjà la manière dont la machine judiciaire va se mettre en branle pour tout broyer sur son passage, et je ne peux m'empêcher de redouter que les membres de mon groupe et moi-même ne finissions par nous apercevoir, trop tard, que nous flânons sur sa trajectoire. Je me dois, pour eux, pour moi, et surtout pour les suspects qui ne voient pas encore la tache rouge du laser se matérialiser sur leurs fronts, de recouvrer une dose de lucidité suffisante pour interroger ces données et en tirer la cohérence comme les éléments discordants.
Stéphane Furlan - Alliance Palladium
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samedi 20 avril

Contenu

DVD - Western

La Gloire du cirque

Ethnologique - Artistique MAJ mercredi 22 mai 2013

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 10 €

George Stevens
Annie Oakley - 1935
Serge Bromberg (présentation)
Paris : Montparnasse, septembre 2007
1 DVD VOST-VF Zone 2 ; noir & blanc ; 19 x 14 cm
Coll. "RKO", 88

Duel amoureux

Un western qui nous emmène en Europe : voilà qui n'est pas courant. C'est pourtant le cas de Cette gloire du cirque, biographie romancée de Annie Oakley, qui chassait les cailles et les abattait d'un coup de fusil précis dans la tête avant de devenir star du "Wild West Show" du colonel Bill Cody - autrement dit Buffalo Bill, et d'entamer un tour des grandes capitales d'Europe : Paris, Londres, Vienne, Berlin (où d'un coup de fusil, elle coupe la cigarette du Konprinz, le futur Kaiser Guillaume). Annie Oakley, c'est Barbara Stanwyck, égérie de Frank Capra, star des années 1930-1950, onzième meilleure actrice de légende selon l'American Film Institute (qui aime beaucoup les classements). Et dans ce film, elle a autant de talent entre les mains que l'œil vif et acéré au moment d'un premier duel à winchesters tirées avec Toby Walker (Preston Foster), meilleur tireur sur cible américain. La rencontre aboutira à une romance après bien des péripéties dans un film qui met à l'honneur étrangement Buffalo Bill et Sitting Bull, acteurs du "Wild West Show" dans une Amérique en mutation, encore raciste, qui a du mal à se départir de l'idée de l'infériorité des Noirs, prompte à décrire le gentil Indien sauvage face au progrès technologique. Mais la direction très honnête de George Stevens qui mêle comédie et romance, réalisateur insatiable de westerns, alliée à la musique de Max Steiner (entre autres), font de ce film un bon divertissement aux très nombreux coups de feu échangés sans même une victime, scènes de rodéo, d'attaque de diligence, de parades à cheval, avec happy end... À noter l'interprétation de Sitting Bull par le chef Indien Thinderbird (qui nous offre une filature en pleine nuit et en pleine ville orné de sa coiffe, et une rencontre avec deux poivrots).

La Gloire du cirque (90 min.) : réalisé par George Stevens sur un scénario de Joel Sayre & John Twist. Avec Barbara Stanwick, Preston Foster, Melvyn Douglas, Moroni Olsen, Pert Kelton, andy Clyde, Chef Thunderbird...
Bonus. Présentation de Serge Bromberg.

Citation

Le fusil de Buffalo Bill aboya. Un Peau-rouge mordit la poussière. Vif comme l'éclair, Bill sauva une ravissante fillette, la dernière survivante du tragique convoi. Il éperonna son pur-sang et cribla de plombe le rang des barbares. Mais les Peau-rouges, avec des cris affreux, continuaient à le poursuivre. Les colons ne pouvaient savoir que cette primevère sauvées in extremis, allait devenir la fine fleur des femmes, Annie Oakley.

Rédacteur: Julien Védrenne dimanche 19 mai 2013
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