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Les oreilles bourdonnantes, je lève la tête et je vois Eddie penché au-dessus d'un des braqueurs étendus, le canon de son Browning à quelques centimètres du cœur et bang, il tire encore. Puis il s'occupe de l'autre de la même manière. Toujours s'assurer. Une vieille règle.
James Carlos Blake - La Maison Wolfe
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Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
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jeudi 28 mars

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Roman - Thriller

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Tueur en série MAJ vendredi 21 mars 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20 €

Franck Parisot
Paris : Albin Michel, janvier 2014
574 p. ; 23 x 16 cm
ISBN 978-2-226-25434-4

Actualités

  • 15/03 Prix littéraire: Sélection 2015 du Prix PolarLens
    Le Salon du livre policier de Lens, nouvellement baptisé PolarLens, décerne depuis 2007 son Prix du Premier Roman Policier de la ville de Lens. Doté de mille cinq cents euros, ce prix s'intéresse à ces premiers romans qui percent dans le paysage éditorial français. Cette année ne déroge pas à la règle. Une présélection de dix ouvrages publiés entre le 1er mai 2013 et le 30 avril 2014 a été élaborée. Puis quatre finalistes ont été dégagés après discussion le 15 janvier 2015 d'un comité de lecture composé de quinze personnes d'horizons divers (abonnés de la médiathèque, étudiants, retraités). Ils ont laissé place à un comité d'experts présidés par la romancière et ancien commissaire de police Danielle Thiéry (Christine Ferniot, Philippe Lefait, Claude Mesplède et Olivier Truc, lauréat 2014 pour Le Dernier Lapon) qui s'est réuni le samedi 14 mars 2015 pour désigner le lauréat qui, lui, ne sera dévoilé que le samedi 21 mars 2015, jour de l'inauguration de PolarLens.

    Sélection 2015 Premier Roman Policier de la ville de Lens :
    - Terminus Belz, de Emmanuel Grand (Liana Levi) ;
    - Yeruldelgger, de Ian Manook (Albin Michel) ;
    - Le Jeu de l'assassin, de Nils Barrellon (City) ;
    - Play, de Franck Parisot (Albin Michel).
    Liens : Terminus Belz |Yeruldegger |Le Dernier Lapon |Emmanuel Grand |Ian Manook |Danielle Thiéry |Claude Mesplède |Olivier Truc |Salon du livre policier de Lens

Tueur de série

On comprend l'avantage certain de ce gros pavé, du moins pour l'éditeur : il allège le budget d'une traduction... Car on retrouve là tous les tropes du thriller industriel version serial-killer tel qu'en rêve le cinéma. A-t-on droit à un tueur diabolique, implacable et tout et tout ? Coché. Se donne-t-il une apparence effrayante à la "Saw" ? Coché. La caméra qu'il porte au-dessus d'un masque lui vaut le surnom de Cyclope (et son utilisation des médias évoque l'assez idéologiquement répugnant 15 minutes). Son plan est-il tortueux à souhait avec des indices cachés sous forme de signe de piste ? Coché. Les meurtres sont-ils sadiques et horribles à souhait ? Coché. Même si l'auteur ne nous inflige pas les tortures de ses victimes, se contentant de les suggérer (ce qui ne lui évitera sans doute pas l'habituel procès d'intention des âmes soucieuses de moralité...). Et comme souvent, une fois révélé, le mobile s'avère un brin capillotracté par rapport aux efforts déployés. Bref, à peu près toutes les recettes du genre restituées telles quelles, le roman est paré pour les têtes de gondole histoire de pomper des parts de marché à Maxime Chattam. D'un thriller industriel, on ne demande pas l'originalité, mais l'efficacité et, pas de doutes, celui-ci est usiné avec la clarté du premier de sa classe de creative writing, une maîtrise impressionnante et un sens de l'atmosphère qui donne à croire qu'un auteur chevronné se cache derrière un pseudo... Donc, pour peu qu'on n'y cherche pas plus que ce qui est proposé (c'est aussi ça le roman populaire), on peut en tenter la lecture au hasard d'un voyage en avion. Selon la phrase consacrée, pour la fraîcheur et l'originalité, il faudra lorgner la petite pile bien cachée au fond à droite où on cache les éditeurs genre Kyklos, Asphalte, Wombat ou Riez qui, Ô horreur ! tentent d'innover et de faire bouger les lignes...

Citation

Il sentait qu'il pourrait percevoir la logique du Cyclope, la faire sienne pour le devancer. C'était effrayant et tentant à la fois, car plonger dans les ténèbres était toujours plus facile que d'en ressortir

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 04 juillet 2012
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