Moi, Michael Bennett

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jeudi 25 avril

Contenu

Roman - Policier

Moi, Michael Bennett

Mafia - Drogue - Procédure MAJ mardi 06 mai 2014

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 22 €

James Patterson & Michael Ledwidge
I, Michael Bennett - 2012
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Sebastian Danchin
Paris : Archipel, avril 2014
344 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-8098-1432-3
Coll. "Suspense"

Pour la peau d'un flic

Michael Bennett monte une souricière pour choper le caïd de la drogue Manuel Perrine. Mais même depuis sa prison, celui qu'on surnomme le Roi Soleil s'y entend pour tirer les ficelles et entend bien se venger... Quitte à mettre la ville à feu et à sang !
Après Moi, Alex Cross, James Patterson semble en panne de titre. Mais foin d'ironie facile : les produits de l'usine Patterson sont un genre en eux-mêmes, quels que soient leurs réécriteurs, et ne peuvent être comparés qu'aux autres produits étiquetés Patterson. La série des Michael Bennett est consacrée à des polars d'action évoquant les testostérone-opéra des années 1980-19990, lorsque Arnold Schwarzenneger et autres Chuck Norris trustaient les écrans, et on y retrouve les chapitres courts, parfois un peu gratuitement (109, tout de même...), et l'habituel style sec et dégraissé d'où est exclu toute afféterie et tout ce qui ressemble à de la psychologie. En revanche, le moins que l'on puisse dire, c'est que le tout est mené à un train d'enfer. Et à la limite, comme on vise un public gavé de séries TV l'habituant à bouffer goulûment toujours la même daube en se sentant obligé d'y voir deux-trois étoiles par peur de ne pas être à la mode, créant ainsi l'accoutumance, le fait de sentir le déjà-vu est plutôt un bon point (Promesse de sang racontait à peu près la même histoire avec quelques variantes), même si on regrettera les pointes d'humour qui épiçaient Tapis rouge. Comme les réussites de James Patterson (épaulé ici par Michael Ledwige), ça se lit au hasard d'un voyage en train et s'oublie sans remord dans le soufflet mais en gardant en mémoire qu'il ne s'agit pas d'un roman indépendant, la fin plus qu'ouverte appelle en effet une suite... Ajoutons également que la traduction de Sebastian Danchin, travail qui ne doit pas être si facile que l'on pourrait le croire, est irréprochable.

Citation

À vingt-deux ans, frais émoulu de l'école de police, je rêvais de servir ma ville. C'est moi qui ai été servi.

Rédacteur: Thomas Bauduret mardi 06 mai 2014
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