Les Roses volées

Il se penche pour l'embrasser mais elle est déjà descendue. Il lui dit qu'il l'appellera plus tard ; elle lui répond qu'il peut faire ce qu'il veut.
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mardi 23 avril

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Roman - Thriller

Les Roses volées

Vengeance - Trafic MAJ lundi 15 décembre 2014

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 14 €

Alexandre Geoffroy
Plombières-les-Bains : Ex æquo, septembre 2014
158 p. ; 22 x 14 cm
ISBN 978-2-35962-656-8
Coll. "Rouge"

Actualités

  • 19/07 Prix littéraire: Finalistes 2015 des Balais d'or
    Le Concierge masqué sur son blog a dévoilé ses finalistes des Balais d'or. Cette année, ils sont déclinés en deux catégories : le Prix Balai d'or, qui récompense un roman de genre policier d'un auteur plus ou moins confirmé et qui a accepté de répondre aux questions du compère de service (l'équivalent masculin de la commère) ; le Prix Balai d'or de la découverte, qui récompense tout pareillement un roman de genre policier d'un auteur novice ayant subi les mêmes sévices. Les sélections de douze ouvrages ont été établies à l'issue d'un premier tour contrôlé par Geneviève Van Landuy et Richard Contin, et mêlent romans étrangers et francophones sans aucune distinction. Les jurés ont rendez-vous le 26 septembre 2015 à partir de 19 heures à l'Auberge Notre-Dame de Paris pour un ultime vote qui sera dévoilé le 28 novembre à la Bibliothèque Parmentier (Paris). A priori, les deux lauréats se verront remettre chacun une œuvre d'art. Dans le premier cas, c'est une certitude car il s'agit d'une toile du peintre havrais Dominique Lafosse. Il incombe d'ajouter que son nom sera gravé sur le Trophée en bronze déjà existant, et qu'il en recevra un en verre (un peu à l'instar du trophée de Roland Garros) ; dans le second, il n'est fait nulle mention d'une telle récompense hormis la photographie en vignette d'un trophée, ce qui laisse à penser que l'heureux élu ne sera pas oublié. Rendez-vous en novembre afin d'en savoir plus !

    Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or :
    - Adieu demain, de Michaël Mention (Rivages, "Noir") ;
    - Poubelle's Girls, de Jeanne Desaubry (Lajouanie) ;
    - La Malédiction de Norfolk, de Karen Maitland (Sonatine) ;
    - Reflex, de Maud Mayeras (Anne Carrière) ;
    - Quand les anges tombent, de Jacqus-Olivier Bosco (Jigal, "Polar") ;
    - N'éteins pas la lumière, de Bernard Minier (XO) ;
    - Une terre d'ombre, de Ron Rash (Le Seuil, "Cadre vert") ;
    - Les Neuf cercles, de Roger Jon Ellory (Sonatine) ;
    - À mains nues, de Paola Barbato (Denoël, "Sueurs froides") ;
    - Nos disparus, de Tim Gautreaux (Le Seuil, "Cadre vert") ;
    - Après la guerre, de Hervé Le Corre (Rivages, "Thriller") ;
    - La Porte du Messie, de Philip Le Roy (Le Cherche midi, "Thriller").

    Finalistes 2015 du Prix du Balai d'or de la découverte :
    - X, de Sébastien Teissier (Nouveau monde) ;
    - Une terre pas si sainte, de Pierre Pouchairet (Jigal, "Polar") ;
    - Hors la nuit, de Sylvain Kermici (Gallimard, "Série Noire")
    - Les Écorchés vifs (Les Rédempteurs), d'Olivier Vanderbeq (Amalthée) ;
    - Les Belges reconnaissants, de Martine Nougué (Le Caïman, "Polars") ;
    - Les Roses volées, d'Alexandre Geoffroy (Ex Æquo, "Rouge") ;
    - Le Bal des hommes, d'Arnaud Gonzague & Olivier Tosseri (Robert Laffont) ;
    - Ravensbrück mon amour, de Stanislas Petrosky (Atelier Mosésu) ;
    - Burn-Out, de Didier Fossey (Flamant noir) ;
    - L'Heure du chacal, de Bernhard Jaumann (Le Masque, "Grand format") ;
    - Beau temps pour les couleuvres, de Patrick Caujolle (Le Caïman, "Polars")
    - Aux animaux la guerre, de Nicolas Mathieu (Actes Sud, "Actes noirs").
    Liens : La Malédiction du Norfolk |Quand les anges tombent |N'éteins pas la lumière |Une terre d'ombre |Les Neuf cercles |Après la guerre |La Porte du messie |Une terre pas si sainte |Burn-out |L'Heure du chacal |Beau temps pour les couleuvres |Aux animaux la guerre |Ravensbrück mon amour |À mains nues |Jeanne Desaubry |Karen Maitland |Jacques Olivier Bosco |Ron Rash |Roger Jon Ellory |Hervé Le Corre |Philip Le Roy |Pierre Pouchairet |Alexandre Geoffroy |Didier Fossey |Patrick Caujolle |Paola Barbato

Rêve éveillé

Dans la littérature, on demande souvent au lecteur de suspendre son sens critique pour écouter avec soin l'histoire qui lui est proposée. C'est un choix judicieux car dans ce roman il faut admettre qu'un citoyen lambda, sombrant dans l'alcoolisme, redécouvre la vitalité et le dynamisme en quelques heures pour venger sa fille, enlevée par des pédophiles et assassinée. De plus, il mène avec une vitesse extraordinaire une enquête qui lui permet de bloquer un réseau de notables, sans compter le revirement moral de sa propre épouse et ses propres réactions lorsqu'il tue l'une des personnes coupables sur un bûcher. Si l'on accepte cette situation, le récit coule de source. En effet, tendu autour de la trajectoire de son personnage central, il fonce sans temps mort, remontant le fil de l'enquête en une succession nerveuse d'événements décrits avec précision.
Visiblement, Alexandre Geoffroy, son auteur, s'est inspiré de sa vie quotidienne pour ouvrir son roman et la développer avec un si : que se passerait-il si ma fille était enlevée ? Du coup, l'intrigue suit en répondant, comme dans un rêve éveillé, des actions de Paul, le narrateur, pour essayer de recouvrer une certaine dignité.
Par delà le cas individuel, l'histoire touche donc à ce que chacun de nous a, sans doute, déjà vécu une fois : une réflexion sur les possibilités, sur la façon dont nous réagirions à l'écoute d'un fait divers entendu ou lu. Lorsque notre esprit vagabonde pour développer les hypothèses, nous nous donnons souvent le beau rôle, nous ne nous soucions pas forcément d'une cohérence extrême. C'est ainsi que dans un monde manichéen poussé à l'extrême, le Bien est représenté par des gentils très gentils et le Mal par des méchants très méchants (et très bêtes). Mais le roman ne fait que cent cinquante pages d'action rapide et l'ensemble ainsi resserré se laisse lire.

Citation

Il paraît qu'avant de mourir on traverse un tunnel sombre et qu'une lumière très forte se trouve en son bout.

Rédacteur: Laurent Greusard mardi 08 mars 2016
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