Malefico

Un jeune homme avait été retrouvé mort quai Saint-Bernard. Il s'agissait de Paul Leverrier, vingt ans, fils d'un toubib du Boul'Mich et futur toubib lui-même s'il ne lui était pas venu à l'idée de se balancer un coup de pétard en plein pêche.
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jeudi 28 mars

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Roman - Thriller

Malefico

Tueur en série - Ésotérique MAJ mercredi 23 septembre 2015

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 21,9 €

Donato Carrisi
Il Cacciatore des buio - 2014
Traduit de l'italien par Anaïs Bokobza
Paris : Calmann-Lévy, septembre 2015
442 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-7021-5737-4

Rome, unique objet de mon assassinat

On tue à Rome des jeunes couples amoureux à la façon du tristement célèbre monstre de Florence. Les hommes sont abattus d'une balle dans la nuque pendant que les femmes sont longuement torturées avant une mise à mort. Sandra Vega, photographe de la police scientifique, et Marcus, le pénitencier amnésique qui vient de s'éveiller à Prague d'un coma, mènent l'enquête. Plus étonnant encore, il semblerait que le tueur semble disposer d'appuis prêts à tout pour le protéger...
Avec Malefico, on est bien loin du filandreux Le Chuchoteur, et ses invraisemblances à la pelle et ses bonnes idées amenées n'importe comment. On reste certes dans le thriller industriel, mais l'écriture et les intrigues de Donato Carrisi ont évolué, au point que l'on pourrait le surnommer le Maxime Chattam italien, dans ses thématiques comme dans son style. Du coup, ceux que cette définition rebute peuvent passer leur chemin, mais ils ne fréquentent guère les têtes de gondole. Donato Carrisi s'écarte fortement de l'expérimentation telle qu'il l'avait abordée avec La Femme aux fleurs de papier, mais vue la réception mi-figue, mi-raisin de ce roman cherchant à sortir du cadre du thriller industriel, on comprend que l'auteur revienne aux valeurs sûres avec deux enquêteurs - un homme et une femme -, un tueur en série, des complots de l'Église : le terrain est on ne peut plus balisé. Cela dit, l'ensemble est sans temps morts malgré ses quatre cent quarante pages sans donner dans le kinétique cache-misère à la James Patterson, il n'y a pas de surenchère dans l'horrible, certaines scènes restent en mémoire (lorsque deux policiers effectuent la traditionnelle planque pour attirer le tueur avec une conclusion... très cinématographique !), l'itinéraire du tueur est intéressant et la fin offre même quelques rebondissements bien sentis. Bref, on reste dans le cadre du roman populaire moderne, mais à aucun instant on ne se sent trompé sur la marchandise, et Donato Carrisi témoigne même d'une générosité inattendue jusqu'à une fin ouverte alléchante. Du travail d'OS, mais plutôt bien ficelé, qui atteint son but : faire oublier un voyage en train ou en avion. C'est déjà pas mal...

Citation

En tant qu'État autonome, le Vatican est constitué d'un territoire, d'un peuple et d'un gouvernement. Ses citoyens sont ecclésiastiques ou laïcs selon qu'ils ont ou non prononcé les vœux. Certains habitent à l'intérieur des murs, d'autres en dehors, en territoire italien, et font la navette pour venir travailler, par exemple dans l'un des nombreux bureaux et ministères, en franchissant l'une des cinq 'portes' d'accès.

Rédacteur: Thomas Bauduret mercredi 23 septembre 2015
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