Fureur apache

Titus enfila son uniforme suivant un ordre bien déterminé qui l'apaisait. D'abord, le gilet pare-balles, qu'il ajusta à l'aide des bandes velcro, puis sa chemise. Il attrapa une cravate marron accrochée à côté de ses semblables à la porte du placard et, après avoir mis son pantalon et ses chaussures, il se dirigea vers la table de nuit pour récupérer sa ceinture tactique dans le tiroir.
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vendredi 29 mars

Contenu

DVD - Western

Fureur apache

Ethnologique - Guerre MAJ jeudi 25 février 2016

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 8,6 €

Robert Aldrich
Scénario adapté de l'œuvre de William Riley Burnett
Ulazan's raid - 1972
Paris : Universal, juillet 2003
1 DVD VF-VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm

Actualités

  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
    En marge de ses programmations habituelles - avec une double thématique identique à la semaine précédente (à savoir L'Homme des vallées perdues, western de George Stevens à l'honneur dans une salle pendant que Burt Lancaster s'assied dans l'autre) -, L'Action Christine s'offre une semaine chargée avec un Festival du cinéma péruvien, un festival "L'Europe autour de l'Europe" et une soirée - le 9 avril à 20 h 30 - consacrée au film À peine ombre, de Nazim Djemaï, qui s'intéresse à la clinique psychiatrique. Dans ces conditions, l'on comprend aisément que les programmations qui nous sont chères soient allégées. Mais, pour ceux qui aiment Burt Lancaster, revoir Douze hommes en colère, Les Tueurs ou même Les Démons de la liberté, relèvera de la pure jouissance cinématographique.

    Exclusivité : L'Homme des vallées perdues, de George Stevens
    "L'un des westerns les plus célèbres dans les années qui suivirent sa réalisation, avant qu'ait lieu la nécessaire réestimation des valeurs consacrées du genre. Shane ne peut en aucun cas être mis sur le même plan qu'un western de Ford ou de DeMille, de Mann ou de Nicholas Ray. C'est avant tout un superbe spectacle familial, un admirable album d'images, filmé dans des extérieurs magnifiques auxquels le Technicolor de l'époque donne une saveur poétique toute particulière. George Stevens tint à conserver dans plusieurs de ses plans des variations de luminosité très spectaculaires et rarement tolérées par les chefs opérateurs. Réaliste dans le détail des décors, des costumes, de la lumière, le film présente une vision simplifiée et idéalisée de la vie dans l'Ouest, telle qu'elle est vue par un gamin de dix ans, fils d'un couple de colons, et qui est sans doute le personnage le plus important de l'histoire. Sa présence nettement marquée dans la plupart des scènes justifie en partie le shématisme de l'action, son culte du héros "bigger than life", son manichéisme presque caricatural (dans un rôle de tueur sadique qui le fit remarquer du public et qui allait inspirer le dessinateur de bande dessinée Morris, le créateur de Lucky Luke, pour le personnage de Phil Defer, Jack Palance frôle la parodie). Une scène résume l'aura du personnage : quand il entre dans un saloon désert, le chien présent se lève et, la queue basse, sort du champ de la caméra, sans doute pour aller lécher sa patte. Shane appartient à cette lignée de films d'aventures pour enfants dont le thème central est justement la découverte de la violence et de la beauté du monde par un enfant et n'a rien à voir avec le nouveau courant du western adulte et moderne des années 1950. "
    Jacques Lourcelles (Dictionnaire du cinéma/Robert Laffont).

    Mercredi 3 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Jeudi 4 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Vendredi 5 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Samedi 6 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Dimanche 7 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Lundi 8 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures & 16 h 30).
    Mardi 9 avril :
    L'Homme des vallées perdues (Shane), de George Stevens (14 heures).

    Festival : Burt Lancaster
    "À l'occasion de la réédition de Fureur apache de Robert Aldrich, nous vous proposons neuf films, dans lesquels Burt Lancaster fait preuve de sa capacité à interprêter des rôles totalement opposés, allant du combattant libertaire au 'looser' désabusé. Quel que soit le personnage, il lui donne une vérité indéniable, le marquant de son grand talent, de son jeu extrêmement travaillé et de sa forte présence. Ces œuvres de grands réalisateurs sont des jalons incontournables de sa longue et riche carrière d'acteur."

    Mercredi 3 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures).
    Jeudi 4 avril :
    Les Amants traqués (Kiss the Blood Off My Hands), de Norman Foster (14 heures).
    Vendredi 5 avril :
    Les Tueurs (The Killers), de Robert Siodmak (14 heures).
    Lundi 8 avril :
    Douze hommes en colère (12 Angry Men), de Sidney Lumet (14 heures).
    Mardi 9 avril :
    Les Démons de la liberté (Brute Force), de Jules Dassin (14 heures, 16 heures & 18 heures).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : L'Homme des vallées perdues |L'Homme des vallées perdues |Terreur apache |George Stevens |Norman Foster |Robert Aldrich |Jack Schaefer |William Riley Burnett

  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
  • 20/03 Cinéma: Fureur apache - acte II
  • 12/03 Cinéma: Fureur apache à l'Action Christine

La poursuite infernale

Bizarrement, ce film est annoncé tous publics. Après visionnage, on vous le dit franchement : évitez de le montrer à des enfants. Fureur apache est une adaptation de Terreur apache de William Riley Burnett, récemment édité chez Actes Sud avec une postface de Bertrand Tavernier dans la collection "L'Ouest, le vrai". Selon le réalisateur français, c'est "le plus grand western des années 1970", rien que ça ! C'est effectivement un grand film, qui conte l'évasion d'un chef apache de sa réserve, les massacres qu'il commet au fil de son escapade et la poursuite dans laquelle se lance un détachement de cavalerie. Du classique, me direz-vous. Oui, sauf que la réalité décrite ici n'a rien d'hollywoodien. C'est la vraie vie de l'Ouest que l'on découvre : la cruauté des Apaches, la vie précaire des fermiers, la difficile cohabitation de deux mondes, la délicate poursuite d'un ennemi dans un territoire hostile... Aucune place pour la grandeur d'âme ou les images spectaculaires. La caméra est placée au ras du sol, les pieds dans la poussière. Burt Lancaster y incarne un scout qui guide la cavalerie avec un Indien, acquis à la cause des Tuniques bleues tout en étant le beau-frère du chef pourchassé. Ils font leur boulot, point barre. À leurs côtés, un jeune officier, fils de pasteur, découvre l'horreur des guerres indiennes. Il va beaucoup apprendre et nous avec lui. On est très loin des westerns manichéens à la John Wayne. La scène où un soldat tue une femme pour qu'elle échappe aux Apaches et se suicide ensuite est un vrai choc visuel qui révèle l'état d'esprit des hommes de l'Ouest face aux Indiens en révolte. Le film a été jugé raciste à sa sortie – les Apaches sont très méchants, c'est indéniable –, mais il faut le revoir pour en saisir toute la complexité et toute l'authenticité.

Fureur apache (105 min.) : réalisé par Robert Aldrich sur un scénario d'Alan Sharp d'après Terreur apache de William Riley Burnett. Avec : Burt Lancaster, Joaquín Martínez, Bruce Davison, Richard Jaeckel, John Pearce, Jorge Luke, Aimée Eccles...

Citation

Vous faites vraiment confiance à un homme inexpérimenté.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur jeudi 05 décembre 2013
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