Fureur apache

La jeune femme dans la baignoire est méconnaissable : les trois jours passés dans l'acide ont totalement effacé ses traits. C'était le but, je suppose.
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jeudi 28 mars

Contenu

DVD - Western

Fureur apache

Ethnologique - Guerre MAJ jeudi 25 février 2016

Note accordée au livre: 4 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 8,6 €

Robert Aldrich
Scénario adapté de l'œuvre de William Riley Burnett
Ulazan's raid - 1972
Paris : Universal, juillet 2003
1 DVD VF-VOST Zone 2 ; couleur ; 19 x 14 cm

Actualités

  • 16/04 Cinéma: Westerns et charlatanisme
  • 09/04 Cinéma: Tyrone Power est Le Charlatan à L'Action Christine
  • 02/04 Cinéma: Shane & Lancaster : acte II
  • 27/03 Cinéma: Shane & Lancaster : acte I
  • 20/03 Cinéma: Fureur apache - acte II
    Acte second pour une double thématique identique à L'Action Christine. Les amateurs de westerns ET/OU de Robert Aldrich en seront pour leur plaisir avec un Fureur apache paru dans les années 1970 alors que le genre était en désuétude. Pour la seconde semaine, Howard Hawks est à l'honneur avec des films pour la plupart déjà au programme précédent comme Le Port de l'angoisse. Il y a bien sûr de fortes tonalités noires avec Scarface, du western avec La Captive aux yeux verts et de la comédie avec Les Hommes préfèrent les blondes. De la détente en grand écran par l'un des réalisateurs les plus éclectiques mais non moins talentueux. Que demander de plus ?

    Exclusivité : Fureur apache, de Robert Aldrich
    "Un des rares westerns importants des années 1970. Reprenant des éléments et des personnages de Bronco Apache (1954), Aldrich examine ici, en essayant de les comprendre, les croyances, les pratiques de cruauté, la "folie" indiennes. Celles-ci constituent autant d'énigmes que les Blancs, au temps de leur combat, ne devaient jamais réussir tout à fait à élucider. Mystère, effroi, désenchantement caractérisent un récit extraordinairement complexe et dense dans ses personnages et sa mise en scène. Des scènes d'extrême violence voisinent avec des tentatives d'explication et de rationalisation des faits montrés, selon une alternance déjà présente dans le chef-d'œuvre de Samuel Fuller Run of the Arrow. Mais elle est poussée ici jusqu'à un paroxysme de malaise et de déséquilibre. Ce récit exprime la distance extrême qui séparait les deux races et ne pouvait aboutir qu'à l'élimination de l'une d'entre elles. Fatalisme pessimiste et dénonciation de l'incompréhension blanche vont de pair dans la réflexion du cinéaste. Et il est bien possible qu'Aldrich fasse sien le bilan amer de McIntosh (interprété admirablement par Lancaster), le héros de ce film sans héros. Les Indiens n'auront donc connu de leur adversaire que l'incarcération, la famine et quelques traités assortis de ripostes maladroites. La raison sans générosité des Blancs triompha par la force du nombre (sûrement pas par ses qualités guerrières) et accentua la violence, la folie meurtrière d'une minorité raciale contrainte à ne voir de survie possible - pour un instant - que dans cette folie même. Ayant fait ce bilan, McIntosh, porte-parole d'Aldrich, roule une dernière cigarette et se laisse mourir quelque part hors du film."
    Patrick Brion, Le Film noir, éditions de la Martinière, 1991.

    Mercredi 20 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Jeudi 21 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Vendredi 22 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Samedi 23 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 24 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 25 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 26 mars :
    Fureur apache (Ulzana's Raid), de Robert Aldrich (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).

    Festival : Howard Hawks
    "S'il fallait choisir parmi tous les metteurs en scène américains celui qui représente le mieux le grand cinéma hollywoodien, ce serait certainement Howard Hawks. En effet, dans tous les genres, il s'est illustré par de grandes réussites, des succès internationaux, quand ce ne sont pas des chefs-d'œuvre reconnus unanimement comme Scarface, Rio Bravo, L'Impossible M. Bébé, etc. Avec El Dorado que réédite Swashbuckler Films en copie numérique (DCP), il nous a semblé intéressant de vous proposer de voir (ou revoir) quelques uns des films importants qu'il a réalisés, des moments de pur plaisir cinématographique."

    Mercredi 20 mars :
    Sergent York (Sergeant York), de Howard Hawks (14 heures, 16 h 30, 19 heures & 21 h 30).
    Jeudi 21 mars :
    Chérie, je me sens rajeunir (Monkey Business), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures & 18 heures).
    Vendredi 22 mars :
    La Captive aux yeux clairs (The Big Sky), de Howard Hawks (14 heures & 16 h 30).
    Samedi 23 mars :
    Scarface (Scarface), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Dimanche 24 mars :
    Les Hommes préfèrent les blondes (Gentlemen Prefer Blondes), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Lundi 25 mars :
    Le Port de l'angoisse (To Have and Have Not), de Howard Hawks (14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures).
    Mardi 26 mars :
    L'Impossible monsieur Bébé (Bringing Up Baby), de Howard Hawks ((14 heures, 16 heures, 18 heures, 20 heures & 22 heures)).

    * L'Action Christine
    4, rue Christine
    75006 Paris
    Tél; : 01.43.25.85.78
    contact@actioncinemas.com
    Liens : Robert Aldrich

  • 12/03 Cinéma: Fureur apache à l'Action Christine

La poursuite infernale

Bizarrement, ce film est annoncé tous publics. Après visionnage, on vous le dit franchement : évitez de le montrer à des enfants. Fureur apache est une adaptation de Terreur apache de William Riley Burnett, récemment édité chez Actes Sud avec une postface de Bertrand Tavernier dans la collection "L'Ouest, le vrai". Selon le réalisateur français, c'est "le plus grand western des années 1970", rien que ça ! C'est effectivement un grand film, qui conte l'évasion d'un chef apache de sa réserve, les massacres qu'il commet au fil de son escapade et la poursuite dans laquelle se lance un détachement de cavalerie. Du classique, me direz-vous. Oui, sauf que la réalité décrite ici n'a rien d'hollywoodien. C'est la vraie vie de l'Ouest que l'on découvre : la cruauté des Apaches, la vie précaire des fermiers, la difficile cohabitation de deux mondes, la délicate poursuite d'un ennemi dans un territoire hostile... Aucune place pour la grandeur d'âme ou les images spectaculaires. La caméra est placée au ras du sol, les pieds dans la poussière. Burt Lancaster y incarne un scout qui guide la cavalerie avec un Indien, acquis à la cause des Tuniques bleues tout en étant le beau-frère du chef pourchassé. Ils font leur boulot, point barre. À leurs côtés, un jeune officier, fils de pasteur, découvre l'horreur des guerres indiennes. Il va beaucoup apprendre et nous avec lui. On est très loin des westerns manichéens à la John Wayne. La scène où un soldat tue une femme pour qu'elle échappe aux Apaches et se suicide ensuite est un vrai choc visuel qui révèle l'état d'esprit des hommes de l'Ouest face aux Indiens en révolte. Le film a été jugé raciste à sa sortie – les Apaches sont très méchants, c'est indéniable –, mais il faut le revoir pour en saisir toute la complexité et toute l'authenticité.

Fureur apache (105 min.) : réalisé par Robert Aldrich sur un scénario d'Alan Sharp d'après Terreur apache de William Riley Burnett. Avec : Burt Lancaster, Joaquín Martínez, Bruce Davison, Richard Jaeckel, John Pearce, Jorge Luke, Aimée Eccles...

Citation

Vous faites vraiment confiance à un homme inexpérimenté.

Rédacteur: Jean-Noël Levavasseur jeudi 25 février 2016
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