La Patience du diable

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Roman - Thriller

La Patience du diable

Tueur en série - Faits divers MAJ mercredi 02 mars 2016

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Réédition

Tout public

Prix: 8,4 €

Maxime Chattam
Paris : Pocket, novembre 2015
574 p. ; 18 x 11 cm
ISBN 978-2-266-20707-2
Coll. "Thriller", 14555

Les diaboliques

Envoyée sur un go-fast, Ludivine Vancker, mal remise des événements survenus un an plus tôt au Québec, fait une prise bien plus macabre que de la drogue : des morceaux de peau humaine ! Un immonde trafic mené par un obsédé de Satan qui se fait appeler HPL, pour Howard Philips Lovecraft. Or, dans le chaos du monde actuel, des gens ordinaires pètent les plombs et se mettent à tirer dans le tas. Qu'est-ce qui peut bien les pousser à de telles extrémités ? De même, des cadavres sont découverts dans la position typique du meurtre en chambre close... sauf que rien ne semble les avoir tués. Comment peut-on faire mourir de peur quelqu'un ? Le visage du diable ? Pourtant, le diable n'existe pas... n'est-ce pas ?
Voilà une honorable suite qui reprend le fascinant thème de la "conjuration primitive" exposé dans le roman du même nom. Une fois de plus, on se situe dans un intermédiaire très cinématographique entre thriller et horreur... et heureusement que Maxime Chattam soigne minutieusement atmosphère, écriture et personnages (ses méchants sont mémorables) en offrant des pages toujours pimentées par une explication fantastique — sinon, l'ensemble finirait dans le déjà-lu et déjà-vu. Et ce alors que la concurrence s'affûte avec à sa tête Sire Cédric. Malgré les inévitables longueurs, heureusement limitées, l'ensemble se lit agréablement, certaines scènes étant vraiment prenantes, mais on regrettera des libertés prises avec les procédures (pour une gendarme, Ludivine Vancker semble avoir des attributions bien larges...) et une course-poursuite finale un peu courue. En revanche, l'épilogue que n'aurait pas renié Thomas Harris présuppose une suite alléchante, d'autant qu'un thème aussi riche en possibilités que cette "conjuration primitive" a ses effets sur le personnage principal, qui connaît une nouvelle évolution au cours de cet épisode. Le "À suivre..." n'est-il pas, de tous temps, une composante du roman populaire ?

Citation

Qui sont les vrais monstres ? Qui pose les critères de l'acceptable ? Les plus sains ? Ceux qui détiennent la vérité ? Non... Les plus nombreux. Rien que les plus nombreux, peu importe leur état mental.

Rédacteur: Thomas Bauduret mardi 01 mars 2016
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