R.I.P. requiescat in pace

Nous sommes une nation d'égocentriques. C'est notre gloire mais ce sera aussi notre perte, car pas un seul de nous n'est capable de se vouer corps et âme au bien commun.
Donna Leon - Mort en terre étrangère
Couverture du livre coup de coeur

Coup de coeur

Éclipse totale
Harry Hole a été exclus de la police, ce qui ne l'empêche pas de couler des jours heureux, bouteille ...
... En savoir plus

Identifiez-vous

Inscription
Mot de passe perdu ?

vendredi 19 avril

Contenu

Roman - Policier

R.I.P. requiescat in pace

Tueur en série - Ésotérique MAJ jeudi 17 novembre 2016

Note accordée au livre: 2 sur 5

Poche
Inédit

Tout public

Prix: 12 €

Patrick Caujolle
Saint-Étienne : Le Caïman, février 2016
218 p. ; 19 x 12 cm
ISBN 978-2-919066-37-7
Coll. "Polars"

Tueur de série

Lorsqu'une femme écrivain est retrouvée assassinée et mutilée d'une main au salon du livre ésotérique de Rennes-le-Château, le capitaine Gérard Escaude est sur les dents. On retrouve très vite les corps de deux autres jeunes femmes mutilées, et la piste s'oriente alors vers les nombreux fêlés d'ésotérisme qui hantent le pays, de Burgalach à Rennes-le-Château, mais les victimes avaient un autre point commun : leur fréquentation d'un petit zoo. Mais c'est bien la découverte d'un nouveau point en commun qui permettra de résoudre l'insoluble mystère...
On le sait, on aime défendre les romans publiés par de petits éditeurs méritants, qui valent souvent largement la drouille de base qui s'agglutine en tête de gondole, mais là... Pas que ce texte soit mauvais, mais l'enquête s'avère des plus classiques et si, au final, on tombe sur un moyen d'assassiner son prochain inédit (à ma connaissance), le mobile relève d'une série téloche vieillotte. Lorsque l'intrigue est bateau, c'est ce que l'auteur apporte qui fait la différence. Là, les digressions de Patrick Caujolle sont nombreuses, tant sur les procédures policières (l'auteur est ex-inspecteur de la criminelle) que le décor de l'Aude sans tomber dans les travers du "polar rural". Il y a cependant cette langue truculente inspirée sans aucun doute de celle de San-Antonio avec un ajout type Nadine Monfils (nouvelle référence ès-gouaille) qui fait parfois mouche, souvent non. Bref : un sentiment plus que mitigé à la fin de cette lecture. Du coup, on a envie de se reposer en paix...

Citation

Diable, que la mort est efficace pour dessouler !

Rédacteur: Thomas Bauduret lundi 14 novembre 2016
partager : Publier dans Facebook ! | Publier dans
MySpace ! |

Pied de page