La Perfection du crime

Depuis vingt ans, j'ai accumulé, épluché, recoupé, analysé et synthétisé des milliers de 'cold cases' aux États-Unis, afin de tenter d'y découvrir des analogies avec l'assassinat d'Elizabeth Short. Avec Qui a tué le Dahlia noir ? vous avez en main le résultat de cette quête obsessionnelle.
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Roman - Policier

La Perfection du crime

Tueur en série - Enlèvement - Artistique MAJ lundi 08 octobre 2018

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 19,9 €

Helen Fields
Perfect Remains - 2017
Traduit de l'anglais par Luce Michel
Paris : Marabout, juin 2018
364 p. ; 23 x 15 cm
ISBN 978-2-501-12266-5
Coll. "Thriller"

Le détail de l'artiste

Luc Cannalach vient de prendre son poste comme commissaire à Édinbourg. Comme il a été mis de côté par Interpol suite à une affaire problématique, les policiers qui l'accueillent le voient comme un chef pistonné qui a pris la place de l'un des leurs. Aussi, sa collègue Ava est un peu froide avec lui et leur supérieur est surtout obnubilé par l'idée de ne pas faire de vagues. C'est dans cette ambiance déjà quelque peu pourrie qu'éclate une enquête qui ne pourra s'avérer que compliquée. Une avocate a été enlevée et l'on vient de retrouver son cadavre brûlé en pleine forêt. Lorsqu'une deuxième femme, une pasteur, est enlevée à son tour et que tout laisse penser que c'est le même criminel qui a agi, tout le commissariat est sur les dents. Un criminel particulièrement retors, un artiste dans son genre. Il faut ajouter à ce tableau que l'adjoint de Cannalagh essaie de trouver de quoi évincer son supérieur, qu'un expert profiler nul profite de l'occasion pour venir mettre son grain de sel dans l'histoire, et qu'Ava doit enquêter sur une histoire de bébés retrouvés morts dans les parcs publics, en même temps qu'elle doit gérer un admirateur anonyme qui lui envoie des fleurs et du champagne...
Le suspense n'est pas la volonté première de ce récit car dès le début on nous indique qui est le ravisseur-tueur, et même quel est son plan. Même si ce dernier est intelligent, les péripéties montrent surtout que la vérité peine à se dégager par suite des différentes fausses pistes que créent les policiers eux-mêmes en se surveillant, en ne se parlant pas ou suite à une intrigue secondaire qui n'apporte pas grand-chose (on découvrira par exemple qui envoie les fleurs à Ava), ou à cause des pressions politiques, des notables et de l'Église qui veulent avoir leur mot à dire dans les différentes enquêtes. Pour le reste, nous sommes tout à fait dans le schéma ordinaire des histoires policières avec un coupable frappadingue, décrit avec soin dans sa pathologie spécifique, une enquête menée de manière classique avec des personnages bien construits, mais sans grande originalité spécifique. Juste de bonnes recettes qui font de cette Perfection du crime, d'Helen Fields, un roman sympathique à lire mais qui ne restera pas forcément dans les annales.

Citation

Il allongea le cadavre avec des précautions dignes de celles d'un père, étirant à l'extrême chacun des membres, permettant à l'air de circuler librement autour du corps de la femme.

Rédacteur: Laurent Greusard lundi 08 octobre 2018
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