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La Mort du Temple. 1, Secretum templi
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Inédit
Tout public
La vie éternelle dans la fange du Paris médiéval
Hugues de Malemort est un chevalier templier. Il a vécu de pénibles moments et de glorieux instants au service de l'ordre, mais à présent il a regagné Paris où il accomplit de petites missions plus en cohérence avec ses capacités diminuées. Mais il n'en reste pas moins un soldat fidèle et il est choisi pour une suite de "promenades" de santé où, avec trois vieux complices déguisés en marchands, il doit livrer des tonneaux à des commanderies lointaines. Ayant ouvert un tonneau lors d'une de ces missions, il a bien compris qu'il était chargé de transférer l'or des Templiers de Paris vers les succursales lointaines. Il a parfaitement compris que Guillaume de Nogaret et Philippe le Bel sont en train de créer les conditions politiques et sociales pour expliquer qu'il est temps de se débarrasser de ces mêmes Templiers. Lors d'un de leurs trajets, leur convoi est attaqué et les quatre amis manquent de peu d'y passer. Un tonneau disparait et une jeune femme rencontre Hugues, lui proposant de l'aider à retrouver le fameux tonneau. En même temps, il y a des morts mystérieuses au sein même du palais parisien des templiers, et différents groupes hérétiques grenouillent dans l'obscurité, et prient Dieu tout en crachant sur Jésus... Et tout ça sans parler d'une pierre philosophale qui traine.
Les amateurs et les lecteurs curieux des histoires autour des Templiers ou du secret des origines du christianisme trouveront un lien, un rapport avec la série de bande dessiné "Le Triangle secret", de Didier Convard, du moins dans cette partie médiévale. L'histoire centrée sur Hugues de Malemort est écrite de manière éminemment classique, bien montée et avec des personnages attachants. Le suspense est bien amené et l'on voit que Hervé Gagnon a du métier pour écrire des romans historiques qui nous bercent entre mysticisme et ésotérisme. Il nous laisse attendre la suite de cette saga enlevée avec impatience.
Citation
Haletant, l'homme était assis à califourchon sur celui qu'il venait d'assommer à coups de pierre. Malgré ses blessures, ce dernier vivait toujours. Cela devait cesser. En lui-même, le fait que cette chose respire était une abomination, un affront à la loi de Dieu.
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