Korrigans connection

Edgar a reproché à Minot sa gestion de l'atelier, poursuit Bénard en articulant chaque syllabe. Il l'a accusé de détraquer les machines. Il l'a attaqué sur les heures du personnel. Il l'a traité de fumiste ! Fumiste ! Minot ! Un homme dévoué à l'entreprise. Qui connait son métier ! Un contremaître comme on n'en fait plus !
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jeudi 28 mars

Contenu

Roman - Thriller

Korrigans connection

Économique - Fantastique MAJ samedi 30 janvier 2010

Note accordée au livre: 3 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 11 €

Renaud Marhic
Plougastel-Daoulas : Le Barbu, janvier 2010
360 p. ; 18 x 13 cm
ISBN 978-2-35998-009-7
Coll. "Polars & Grimoires"

Actualités

  • 11/01 Édition: La collection "Polars & Grimoires entre dans la terre de brume
  • 30/05 Prix littéraire: La collection "Polars & Grimoires" récompensée
  • 15/03 Jeux: Des "Polars & grimoires" à gagner
    Vous aimez les thrillers féeriques mais n’avez encore jamais rencontré de korrigans ni croisé l’ankou ? Alors profitez de l’opportunité que vous offre le site psychovision* qui, en partenariat avec la collection "Polars & grimoires" des éditions du Barbu, organise à l’occasion de la sortie du cinquième volume de ladite collection un concours grâce auquel vous pourrez peut-être remporter une des cinq paires de livres mises en jeu – La Dame blanche était en noir de Michel Brosseau et Korrigans Connection de Renaud Marhic.
    Pour jouer, il vous suffit de répondre aux questions posées sur ce formulaire avant le 23 mars à minuit.

    * À propos de psychovision…

    Le fantastique couleur horreur/gore est un genre fictionnel qui, pour avoir de nombreux aficionados, reste généralement en marge des grands boulevards de la critique et de la médiatisation. Outre fanzines et revues hyperspécialisées, il y a sur la Toile beaucoup de ressources à trouver le concernant. Parmi les sites un nom émerge : psychovision, dont le but affirmé est "de recenser, critiquer et faire connaître le monde du fantastique, de la science fiction, de l'horreur" à travers des articles touchant aussi bien aux livres et à la bande dessinée qu’aux jeux vidéos, aux films et autres productions liées à l’un ou l’autre de ces registres.
    L’histoire de psychovision démarre en 2002. Mais sous un autre nom : aaahhhbeurk. Ce nom pourtant facile à prononcer et à mémoriser, de surcroît fort explicite pour un site qui s’intéresse à l'horreur et au fantastique tendance gore – mais quasi impossible à orthographier correctement sans ajouter ou retrancher un a ou un h intempestif – sera abandonné en 2004 au profit de psychovision. Voilà qui est beaucoup plus orthographiquement correct. Il est vrai que ce changement d’identité correspond à une évolution majeure : l’équipe du site s’achète un nom de domaine. Depuis, psychovision ne cesse de s’enrichir mais garde toujours le même esprit : contenu en accès gratuit, géré par des bénévoles, et ne nourrissant aucun but lucratif, même masqué.
    I. Roche/k-libre
    Liens : Michel Brosseau |Renaud Marhic

  • 29/01 Radio: Un nouvel opus dans la série "Polars&grimoires"

La réalité des contes de fées

Jacquelin de Pontreau est ministre de l'intérieur. On lui prête des ambitions présidentielles en cette année 2017. Avec son conseiller spécial, bras droit et ami d'enfance, Jégou, il fait son travail de ministre. Alors que se profile une méga crise avec grève générale, une étrange affaire secoue la torpeur française.
En Bretagne, des korrigans, petits lutins facétieux, voire méchants, sont en train de se réveiller et de semer la panique : ils se promènent de nuit, volent des poules qu'ils dévorent, déplacent les alignements de Carnac pour rire. Les premiers accusés sont les membres d'une compagnie de cirque, composée de nombreux nains et dirigée par Chique Keupon.
Plus tard un barde se met à entrainer dans une danse magique des enfants. Personne ne peut s'arrêter et tous dansent jusqu'à l'épuisement. Cela ne serait rien mais voilà que nos lutins attaquent un asile de fous et libèrent les pensionnaires...
Jacquelin sent que les choses se précisent : le barde, Chique Keupon et le directeur de l'asile étaient des connaissances du ministre. Avec lui, ils étaient pensionnaires d'une institution religieuse et avait créé une société secrète sur le modèle des Chique Capon de Pierre Véry. Ensemble ils avaient fait les quatre cents coups et surtout croyaient aux fées. Aujourd'hui, en vieillissant, n'ont-ils pas trahi leurs idéaux ? Pourquoi les korrigans leur en voudraient-ils ? Jacquelin peu à peu va essayer d'en savoir plus.

Renaud Marhic, le directeur de cette collection a été journaliste et a collaboré à des revues satiriques. Cela se sent car derrière quelques événements rapportés dans le livre, il y a des réminiscences de l'actualité, notamment le clonage de la secte raélienene, les scientifiques de haut vol qui encombrent comme experts les plateaux de radio et télé. De plus, le récit est interrompu par des dépêches de presse, des articles, une équipe de télévision, des rapports de la police, pour montrer le caractère sérieux de l'entreprise.
Pourtant, c'est tout le contraire dans le texte même car ce récit baigne dans le fantastique le plus pur et le plus véryen qui soit. Des explications logiques sont données puis réfutées en un clin d'œil complice. Même si le début ralentit un peu l'action en posant les personnages et les intrigues secondaires sur les korrigans, très vite, le lecteur est embarqué dans cette histoire qui renoue avec un folklore breton (rendu vivant ici) aux prises avec le monde réel. On songe à Pierre Véry bien sur, aux premiers Bilal/Christin sur les légendes, et le roman se dévore avec plaisir, servi par le style malicieux du romancier.

Citation

Pas une balle ne toucha la mansarde. Mais le cœur a ses raisons. On retrouva Thérèse Maurion effondrée au pied du bahut, son fusil encore chaud en travers des varices.

Rédacteur: Laurent Greusard jeudi 28 janvier 2010
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