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Meurtre pour de bonnes raisons
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La Sale Guerre régurgitée
1959. La sale Guerre d'Algérie. Un village est encerclé. La traque des "fellouzes" s'organise. Une battue sauvage, menée par des sadiques qui laissent libre cours à leurs instincts les plus bas. Paris, novembre 1996. Bistouri électrique. Selon une composition désormais classique, les récits vont alterner : celui de la sale guerre et celui d'un hôpital en proie à des actes de malveillance. Sans compter que dans les rues avoisinantes, un tueur en série sévit. Le commissaire enquête : le meurtre de Toufik, un petit dealer parisien, et celui d'un patient dans le bloc opératoire de l'hôpital, tandis que le professeur Lambertin gère en toute quiétude sa carrière au sommet de la hiérarchie médicale, tout en soignant sa notoriété de séducteur patenté. Au sein de son service, Agnès, interne inquiète, chirurgienne, penchée bientôt sur le passé de son père, un ancien d'Algérie. Agnès troublée par le malaise d'un nouveau patient à l'évocation de la personnalité de Lambertin, son amant d'une nuit. Qui est-il donc en vérité ? Pourquoi ces gestes de malveillances dans un hôpital jusque-là sans histoire ? Pourquoi ces anciens d'Algérie, combattants ou fils de combattants, soudain rassemblés pour le pire dans une aussi étroite configuration ? Le père d'Agnès est mort en Algérie. D'un banal accident de la route au volant d'un véhicule militaire. Est-ce si certain ? Mais à remonter le fil de l'histoire, ce que découvre Agnès n'est rien moins que l'horreur où des millions d'innocents ont plongé.
Olivier Kourilsky, praticien lui-même, s'adonne avec passion à l'écriture de thrillers dont son éditeur confie qu'ils connaissent un franc succès commercial. La technique est consommée il est vrai, l'art du récit poussant au mieux l'intrigue avec juste ce qu'il faut de rebondissements pour ne pas lasser le lecteur. Le polar, quand il n'est définitivement plus un mauvais genre en somme.
Citation
Il était fasciné par les scènes de violence et il demandait souvent à accompagner les bidasses lors des opérations.