Connexion fatale

Elle se sentait hantée par de sombres prémonitions. Les sens en éveil, elle observait tout dans ce wagon. Si elle avait pu, elle aurait décortiqué l'atmosphère. Elle pourchassait jusqu'aux ondes imperceptibles diffusées par les bruits, les odeurs et même l'écoulement du temps.
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jeudi 05 décembre

Contenu

Roman - Thriller

Connexion fatale

Scientifique MAJ mardi 21 septembre 2010

Note accordée au livre: 2 sur 5

Grand format
Inédit

Tout public

Prix: 20,5 €

Barry Eisler
Fault Line - 2009
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Reignier
Paris : Belfond, avril 2010
376 p. ; 24 x 16 cm
ISBN 978-2-7144-4544-5
Coll. "Noir"

Actualités

  • 02/12 Édition: Parutions de la semaine - 2 décembre
    Les petites semaines de publication se dégustent. Et c'est peu dire en cette semaine morose. Hormis le Viandes et légumes, de Guillaume Gonzales aux toujours intéressantes éditions Kyklos, comment ne pas s'interroger sur Tripes en surgelé, de Claudia Cadruvi ? Le titre est accrocheur... Sinon, la énième réédition du fameux Mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux vaut surtout son pesant d'or pour les illustrations originales de Marc Simont, qui vous permettront de découvrir Rouletabille comme jamais. Rien de bien original sinon avec des publications poche en nombre de thrillers pour la plupart énormément formatés. Une lecture rapide, peut-être distrayante (et demi), sûrement rapidement oubliée.

    Grand format :
    Le Sauvage de Passe Renard, de Suzanne de Arriba (Plumes d'Ardèche, "Enquêtes en Vivarais")
    Du sang sur la neige, de Daniel Borgis (L'Écriteau)
    Tripes en surgelé, de Claudia Cadruvi (Plaisir de lire, "Frisson")
    Viandes et légumes, de Guillaume Gonzales (Kyklos)
    Le Mystère de la chambre jaune, de Gaston Leroux (Ex nihilo)
    Immersion, de Max Moreau (L'Harmattan)
    Trouille noire pour une poule mouillée, de Christine Pradel (Les Cygnes, "Policier")
    Mercredeuils, de Christine Rogier (AO-André Odemard, "Récits")

    Poche :
    Le Secret de Jacquet, de Marie-France Barbet (Mare Nostrum, "Polar historique")
    Andon ar gasoni : romant polis, de Mich Beyer (An Anlarc'h Embannadurioù)
    Le Chat qui vivait haut, de Lilian Jackson Braun (10-18, "Grands détectives")
    Maudit blues, de YvesCarchon (Les Presses littéraires, "Crimes et châtiments")
    Traques fatales : voile noir sur le Poitiers volley, de Jean-François Delage (Geste, "Le Geste noir")
    Connexion fatale, de Barry Eisler (Pocket, "Thriller")
    J'ai épousé un serial killer, de Bill Floyd (Pocket, "Thriller")
    Une seconde après, de William R. Forstchen (LGF, "Thriller")
    Le Second objectif, de Mark Frost (Pocket, "Thriller")
    Écorchéé : s'il vous a dans la peau, fuyez... de Adele Hartley (Pocket, "Thriller")
    Un enfant dans la nuit, de Judith Kelman (Pocket)
    L'Honneur de Sartine, de Jean-François Parot (10-18, "Grands détectives)
    Viral, de Kathy Reichs (Pocket)
    Traquées, de Michael Robotham (LGF, "Thriller")
    Ciao bella, de Sylvie Serrano (Les Presses littéraires, "Crimes et châtiments")
    Liens : Barry Eisler |Guillaume Gonzales |Gaston Leroux |Jean-François Parot

Scénario prémâché pour téléfilm du samedi soir…

L'avocat Alex Treven est en affaire avec Richard Hilzoy, un petit génie concepteur du programme informatique révolutionnaire Obsidian. Mais lorsque Hilzoy est assassiné, Alex comprend qu'il est le prochain sur la liste... Une seule solution, faire appel à son frère Ben, spécialiste des "Black ops". Mais tout sépare les deux frères, et la présence de Sarah, secrétaire d'Alex d'origine iranienne, donc forcément complice de terroristes, complique le tout...
Barry Eisler abandonne un temps l'agréable série axée sur John Rain, son personnage de tueur à gages... mais là, l'exotisme qui préside à cette série manque cruellement. La faute à une histoire qui ressemble à un scénar de daube hollywoodienne encombrant les bacs des vidéo-clubs, uniquement basé sur des clichés et du déjà-vu, déjà-lu, déjà-bu. Le seul intérêt — les relations entre deux frères — tombe vite dans le "bouldhum" cher aux téléastes, et les quelques piques sur la paranoïa post-11-Septembre remontent mal le niveau. C'est le genre de récit ou Ben et la secrétaire iranienne se détestent mais tombent dans les bras de l'un de l'autre au moment imposé, où un komplot du grand méchant gouvernement (particulièrement bateau) explique tout de façon arbitraire en attendant le happy end de rigueur et où le personnage de Ben a beau être beauf, raciste, déplaisant et facho, au final, il est quand même 'achement plus mieux que l'intello de la famille... Même en suivant la doxa du "quelque chose de pas prise de tête à lire dans le métro ou le bus", on peut plutôt relire un "John Rain"...

Citation

Avez-vous vu la vitesse à laquelle Obsidian a chiffré ce fichier vidéo à cinq gigas ? Eh bien il n'y a pas de limite connue ! Nous l'avons testé jusqu'à cinq téraoctets et nous pensons qu'il peut aller encore plus loin.

Rédacteur: Thomas Bauduret dimanche 22 août 2010
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