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La Vache qui lit n°103
Fanzine
Prix: Gratuit €
Juin 2009
12 p. : 15.00 x 21.00 cm
ISSN 0999-8276
Héros de polar - La Vache qui lit
Adresse : 8, rue Galliéni, 87100 Limoges, France
E-mail : serge.vacher@wanadoo.fr
Téléphone : 0555773452
Ce qu'il faut savoir sur la revue
La Vache qui lit est un fanzine de longue date (1997) qui cite justement Victor Hugo : "Nous n'avons d'autre choix que le noir". Orchestré par Serge Vacher, le fanzine s'appuie sur les Bibliothécaires du Val de l'Aurence pour des mini-dossiers bibliographiques, les choix de lecture de Cathy et la sagacité de Gerardo Lambertoni.
L'été est passé et l'on se demandait ce qu'il était advenu du numéro de juin de La Vache qui lit. Il attendait bien sagement son compère d'octobre pour intégrer une enveloppe et nous parvenir.
Dans ce numéro 103 de juin 2009 donc (ça a d'ailleurs été ajouté à la main avant photocopies, ce qui ravira les amateurs de curiosités dans les fanzines !), Jean Myard continue son vaste dossier sur Paul Halter, l'auteur alsacien, et ses chambres closes. Intitulé "Paul Halter tombe le Masque", ce treizième volet s'attarde sur trois romans publiés simultanément chez trois éditeurs différents du Masque. La rareté est sans conteste le roman qui intègre la collection "Club Van Helsing" des éditions Baleine. Paul Halter est ici contraint de se projeter (pour lui c'est en effet une projection !) en 2006 pour planter son décor. L'objet de ce décryptage n'étant pas de chroniquer les romans mais de chroniquer les chroniques des romans, nous soulignerons le sérieux de l'étude, l'enthousiasme subjectif de Jean Myard et sa réussite essentielle : en six pages, il nous a donné envie de lire trois livres...
Cette étude est suivie de celle de Gérard Frugier "Elvis où-es-tu ?", troisième du genre. Moins fluide que son Halter ego, elle commence bien sûr par répertorier deux-trois titres de romans qui ont parlé du King à un moment ou à un autre avant de se détourner de ce but premier et d'aborder plus superficiellement des romans ayant un rapport plus ou moins lointain avec le rock'n roll. Le travail de Gérard Frugier, qui s'articule autour des années 1956-60 énumère également des adaptations cinématographiques oubliées. On ne peut que l'en remercier. Par ailleurs, Gérard Frugier nous rapporte ce propos que l'on ne pouvait cacher sous silence de Jean Cocteau dans le Music Hall de janvier 1957 : "C'est une plaisanterie." Il parlait du rock'n roll...
Sommaire
Chambres closes (XIII) : Paul Halter tombe le Masque (La Ruelle fantôme, La Nuit du Minotaure & Le Testament de Silas Lydecker), par Jean Myard
Elvis où es-tu ? par Gérard Frugier