La Vache qui lit nº117

En revanche la quantité de Rye et de bourbon qu'ingurgite le détective à chaque page d'un roman policier américain me semble dénuée du moindre intérêt. Qu'il en avale une 'pinte' ou une 'demi-pinte' sortie du tiroir supérieur, du tiroir censé abriter ses faux cols, ne me parait pas de nature à affecter le cours de l'action.
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La Vache qui lit n°117

Fanzine

MAJ lundi 29 décembre 2008
Visuel de la revue La Vache qui lit n°
Pays : France





Prix: Gratuit €
La Vache qui lit n°117
Février 2011
Parution mensuelle
12 p. : 15.00 x 21.00 cm
ISSN 0999-8276
Comment se procurer la revue ?

Héros de polar - La Vache qui lit
Adresse : 8, rue Galliéni, 87100 Limoges, France
E-mail : serge.vacher@wanadoo.fr
Téléphone : 0555773452

Ce qu'il faut savoir sur la revue
La Vache qui lit est un fanzine de longue date (1997) qui cite justement Victor Hugo : "Nous n'avons d'autre choix que le noir". Orchestré par Serge Vacher, le fanzine s'appuie sur les Bibliothécaires du Val de l'Aurence pour des mini-dossiers bibliographiques, les choix de lecture de Cathy et la sagacité de Gerardo Lambertoni.

Les bras de Serge Vacher menacent de tomber. À Marseille, les CRS sont en grève alors lui se pose la question essentielle : qui va les taper pour qu'ils rentrent dans le rang ? Sûrement pas Jean Myard qui continue son étude sur les chambres closes avec une quinzième étape consacrée à la "Série noire" gallimardienne. Si la fameuse collection est connue surtout pour son adoration primaire des romans noirs américains, elle s'est égarée quelques rares fois en chambres closes. Et Jean Myard de s'arrêter sur trois romans héritiers de Double assassinat dans la rue Morgue, d'Edgar Allan Poe  : Un drôle de corps, d'Alan Green, C'est pas un métier ! de Bill Pronzini et C'est du délire..., de Fredric Neuman. L'analyse des trois romans que nous fait Jean Myard est détaillée, peut-être un peu trop dans l'admiration - il remercie Gallimard pour avoir choisi C'est du délire... comme titre français à Seclusive Room. Jean Myard termine son analyse par une short list de romans du même genre à la "Série noire", et se veut rassurant quant à la facilité avec laquelle on pourra disposer des livres. Il n'empêche que sur les trois titres mis en avant, le premier n'est disponible que dans la défunte collection "Carré noir" ; pour les deux autres, il y a eu tout simplement arrêt de la commercialisation. Serge Vacher conclut ce numéro par un remerciement aux éditions Écorce, un peu voisines dans l'âme et géographiquement pour la publication de leur deuxième roman, Bois, de Fred Gevart avec un "t" comme tout Gevard qui se respecte...

Sommaire :
Édito, par Serge Vacher
Chambres close (XV) : spécial "Série noire" (Un drôle de corps, d'Alan Green, C'est pas un métier ! de Bill Pronzini & C'est du délire... de Fredric Neuman), par Jean Myard
Que du bon ! (Bois, de Fred Gevart), par Serge Vacher

Comité de rédaction : Serge Vacher

Ouvrages chroniqués : Bois
jeudi 21 avril 2011

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