Lila Brown, jeune fille aborigène devenue femme, a eu un amant qui lui a donné un enfant. Mais son amant était un homme blanc et Lila Brown n’arrivait pas à s’adapter à sa vie. Un matin, elle disparait en laissant sa petite fille, Sissy, à la garde de sa mère Odette. L’action se déroule dans les années 1960 dans un coin perdu de l’Australie. À cette époque, les aborigènes sont mal vus et surveillés par les forces de l’ordre assujettis à des interdictions de se déplacer. Sissy peut échappe à la règle car sa peau est un peu moins foncée. La grand-mère tente de survivre en faisant des ménages et élève tant bien que mal sa petite fille. Un voisin, un ermite, s’est attaché à elle. Il lui a même réparé un vélo pour son anniversaire. Mais un nouveau policier arrive en ville et a décidé de surveiller les indigènes. Il veut appliquer la loi et sait qu’une petite fille ne peut pas être gardée par sa grand-mère. Odette décide donc de retrouver sa propre fille afin de régler les choses.
Le roman de Tony Birch est une évocation de la vie des aborigènes au milieu des années 1960 à travers le destin de la famille Brown. Une histoire assez linéaire, dépeuplée de personnages marquants, assez légère concernant les souffrances aborigènes, qui ne débouchera pas sur grand-chose, mais qui risque de laisser un goût d’inachevé pour les amateurs de littérature.