k-libre • magazine

Jean-Marc Souvira décroche le Prix Ciel Noir 2024-2025

Une tribune de Jean-François Pré : Le Prix Ciel Noir 2024-2025 a été décerné, mercredi 23 octobre 2024, à Jean-Marc Souvira pour son roman La Porte du vent (Fleuve, « Fleuve noir »). La cérémonie s’est déroulée au siège social du maroquinier ST Dupont, partenaire du Prix Ciel Noir. Sur la terrasse du showroom, dans le quartier parisien de Montparnasse, Jean-Marc Souvira a reçu un stylo plume Dupont des mains de Gilles Coupat,
directeur commercial de la marque, ainsi qu’un « sac de l’écrivain », remis par le trésorier de l’association CIEL. L’auteur lauréat a déclaré : « Je suis extrêmement ému de recevoir ce prix, d’autant plus que les premières ébauches de mes manuscrits sont toujours rédigées à l’aide d’un stylo plume. » Puis, il a sorti de sa poche un cigare modèle Lancero (long et fin), précisant : « Voici ce que fument les écrivains en travaillant, ce module rappelant la forme d’un stylo. » Enfin, il a conclu : « Comme un bonheur n’arrive jamais seul, je vous annonce que mon roman sera prochainement adapté sous forme de série pour Canal+. »

Pour mémoire, rappelons que le Prix Ciel Noir est le prix littéraire de l’association CIEL (Cigare & littérature). Il récompense l’auteur d’un roman noir francophone ayant la particularité de comporter au moins une fois le mot cigare dans son texte. Il s’agissait mercredi de la deuxième édition de ce prix pour le moins original. Peu avant l’ouverture de l’enveloppe annonçant le nom du lauréat, les quatre
finalistes (et le roman pour lequel ils concouraient) ont été présentés à l’assistance par les membres du jury. Les trois « adversaires » du lauréat étaient Dominique Maisons (Avant les diamants, La Martinière), Mo Malø (Qaanaaq, La Martinière) et Clarence Pitz (Les enfants du serpent, Phénix noir). Tous se sont retrouvés autour d’un cocktail, avec Paris à leurs pieds. La soirée s’est conclue dans une humeur pétillante, à l’image du vin qui accompagne toutes les célébrations.

La Porte du vent raconte la rivalité mais aussi la fraternité de familles (pour ne pas dire mafias) chinoises et juives qui règnent sur la pègre parisienne. Leur histoire commune prend racine dans les tranchées de la Grande guerre. La Porte du vent est à la fois un roman historique et un thriller sombre, parfois très noir, tout en restant profondément humain. C’est cette dualité qui lui a valu les suffrages du jury, sachant qu’il a fallu recourir à trois tours de scrutin pour départager les quatre concurrents.

Publié le 24 juin 2025
Mis à jour le 24 juin 2025