Adlène Meddi est né en 1975 à El Harrach dans la banlieue Est d’Alger
(entre douze et quinze kilomètres du centre-ville) et a poursuivi ses études durant de
longues années de fainéantise et de fatalisme scolaire puis universitaire
jusqu’à l’obtention de son bac (après trois essais entre 1992 et 1994).
S’en suivra l’école de journalisme d’Alger, une tentative de post-graduation
et une parenthèse — 2000-2001 ? — dont seules les rumeurs algéroises
l’éclairent un petit peu. Journaliste depuis 1998 dans des hebdos et des
quotidiens francophones (pour pas plus de 200 € par mois…), Adlène
Meddi réussit à mieux gagner sa vie en bossant dans le grand canard El Watan. Il gère depuis mars 2009 avec sa compagne l’édition vendredicale de
ce journal (El Watan week-end).
Adlène Meddi a écrit deux opus classés « polar » aux éditions Barzakh à
Alger : Le Casse-tête turc (2002) et La Prière du Maure (2008), réédité en
février 2010 chez Jigal à Marseille.
En 2009, Adlène Meddi monte avec un groupe d’auteurs un mouvement de
contestation organisant happenings et manif’ pour les libertés, qui s’appelle
Bezzzef (c’est trop !!!).
Ses projets ? Éviter deux ou trois cancers, continuer à écrire, monter un
film avec son ami le comédien Samir E Hakim et découvrir la Corne
d’Afrique. Pour l’instant il est à Alger, sur Facebook et souvent la tête en
l’air !
Il est très symbolique que le troisième roman d'Adlène Meddi s'ouvre et se clôture par une scène qui se déroule dans un cimetière. En effet, son roman revient sur les années sombres, ces années 1990 annoncées par le titre où l'Algérie s'est entredéchirée dans des luttes sanglantes où finalement plus personne ne sait avec qui […]
Alger la Blanche. Tout en noir. Une ville broyée. Whisky et berlines blindées. Une ville pulvérisée. On y dort d'un œil, en gilet pare-balle. Alger, quand elle était un abattoir, les amis assassinés, les voitures piégées, la mort comptant jour après jour ses jetons, emportant tout un pays dans sa furie.Un gosse a disparu. Un […]
