Fils d’un artisan menuisier, Alain Vaillant est le douzième rejeton d’une fratrie de treize frères et sœurs. Il est marié et sans enfant.
Alain Vaillant obtient son certificat d’étude en 1964. Il entreprend alors une formation dans les métiers du métal, et multiplie les CAP – sept au total : tôlier, chaudronnier, soudeur, ferblantier, tôlier alliage léger, serrurier, monteur en chauffage central. C’est alors qu’il reprend ses études et par le biais de cours du soir obtient, deux ans après son mariage, en 1976, son BAC. Il a alors vingt-six ans. En 1982, tout logiquement, il sort diplôme en poche d’un IUT de comptabilité et gestion des entreprises qu’il a obtenu par valeurs CNAM, toujours en suivant des cours du soir en cinq ans. Pourquoi cette option ? C’est le diplôme supérieur demandant le moins de compétences (math…). Tout au long de sa vie professionnelle, il multiplie les petits et grands boulot. Il est tour à tour ouvrier chaudronnier, préparateur, dessinateur, acheteur, gestionnaire commercial, responsable de produit, responsable de sécurité en usine, puis allocataire des travailleurs de l’amiante, enfin depuis 2010, il est retraité. Cette multiplication de travaux n’empêche pas certaines passions d’éclore. C’est le sport tout d’abord qui lui tend les bras. Entre 1964 et 1995, il enfourche la petite reine et s’en va en compétition. Il finira dans les trois premiers dans environ quatre-vingts courses. Puis en 2001, il prend le pinceau pour réaliser plus de soixante-dix tableaux à l’acrylique sur toile. Enfin, le démon de l’écriture prend celui qui, alors élève de primaire, n’était pas doué pour l’orthographe. En 2007, il s’attèle à plusieurs romans dont deux sont actuellement édités, Le Chien de Saint-Lyé-la-Forêt (Demeter, 2009) et L’Irrévérencieux de Saint-Lyé-la-Forêt (Praélégo, 2012). Alain Vaillant avoue avoir besoin de travailler sur plusieurs histoires pour passer de l’une à l’autre selon l’inspiration du moment.
Saint-Lyé, village dortoir. Le jour, personne. La nuit, personne. Juste ce mouvement d'horloge des migrations urbaines pour donner l'illusion que le village existe. Et ce chien qui erre dans le village, fantôme lui-même, le seul, le dernier, aux mêmes heures rôdant, toujours, ici son pain, là sa soupe. Départementale 97. La grande route traverse le village, […]
Abel est représentant en quincaillerie. Curieux, sinon fouineur. Il sillonne la Sologne. Que du bonheur. Enfin, presque… Pourvu que l'on soit en vie et que l'on puisse vous entendre. Vous écouter, c'est une autre affaire. Qu'il apprend à ses dépens, levant un cadavre au détour de sa route, téléphonant à la gendarmerie par acquis de […]
