Alexandre Geoffroy est né quelques jours seulement avant la mort d’Elvis d’un père titi-parisien et d’une fille de la campagne, tous deux de la génération Mai-68 et ayant soif de liberté. Ses parents s’échappent de Paris, sa banlieue et de leur travail dans un restaurant étoilé afin d’ouvrir leur propre auberge dans le Tarn-et-Garonne.
C’est là, que ses premières années seront les plus marquantes : entre la vie insouciante de ses parents et ses envies de découverte. Entouré d’adultes, il grandit assez vite, et comprend les subtilités de la vie, peut-être avant les autres enfants. Et ce regard sur autrui, cette propension à l’observation, même s’il n’en a alors pas conscience, va lui servir pour l’écriture.
L’écriture, il s’y essaie déjà au lycée avec un abécédaire à la Desproges ce qui lui vaut un succès relatif auprès de ses amis. Mais le plus important est que le désir de création est là, sans toutefois qu’il y concentre le moindre de ses efforts. Alors, entre les copains, très importants dans sa vie, et les études bâclées, il se résout à s’engager dans ce qu’il connait le mieux, la restauration, en intégrant l’École hôtelière de Bordeaux. Il y passe trois années qui lui permettent également de faire la rencontre de celle qui va devenir la femme de sa vie et d’avoir comme projet le lancement d’un restaurant à l’instar de ses parents.
En amoureux, ils trouvent le succès sur Agen, une ville qui servira de décor de son premier roman, bien plus tard.
Car dans l’intervalle, ils ont vendu leur petite affaire et sont partis, leur fils sous le bras, vivre au pays Basque, où ils tentent de profiter de la douceur de vie tout en changeant de métiers. Lui se consacre sans conviction à l’immobilier. Et, dans un ennui intellectuel structurel, il se remet à l’écriture lors de ses moments libres, mais sans jamais réussir à boucler une histoire, convenable à ses yeux. Jusqu’à ce qu’enfin, il tienne son héros : un père normal, qui cherche le tueur de sa fille.
À ce moment précis, son histoire brute défile sur son écran, respectant ses références de toujours – le suspense et l’immersion. Pas de ressemblance, de près ou de loin, avec les auteurs qui le passionnent – Maxime Chattam, Jean-Christophe Grangé et Franck Thilliez -,
car il a que trop peu de patience pour l’écriture, qui doit aller vite et vous amener à l’essentiel : l’action.
C’est pourquoi son premier roman, Les Roses volées, est court et apnéique. Une suite de cette première histoire est déjà écrite avec cependant un changement notable de protagoniste…
Bibliographie :
2014 : Les Roses volées (Ex æquo, « Rouge »)
Ce deuxième roman d'Alexandre Geoffroy a un titre qui rappelle fortement le premier, sans doute parce que la thématique en est très proche. Ici, comme dans Les Roses volées il sera question de pédophilie, de notables qui pratiquent leurs vices en toute impunité, ou presque, et de vengeance. Tout commence avec Mélanie, kidnappée, séquestrée et […]
Dans la littérature, on demande souvent au lecteur de suspendre son sens critique pour écouter avec soin l'histoire qui lui est proposée. C'est un choix judicieux car dans ce roman il faut admettre qu'un citoyen lambda, sombrant dans l'alcoolisme, redécouvre la vitalité et le dynamisme en quelques heures pour venger sa fille, enlevée par des […]
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