Bernard Méhaut

Bernard Méhaut a passé son enfance entre l’école et le terrain de foot qu’était la rue. À cette époque, peu de voitures – on est dans les années 1950-1960 : deux mottes de terre chapeautées d’herbe marquent alors les buts.
Le temps passant, le lycée a remplacé l’école primaire. Puis à seize ans, il intégre « l’EN », l’École Normale d’instituteurs de Châlons-sur-Marne devenue depuis Châlons-en-Champagne.
Études, sport (beaucoup de sport), peu de lecture par manque de temps.
Après cinq ans d’études (trois ans jusqu’au bac B et deux ans de formation professionnelle), il rejoint la vie active et des élèves. Il effectue son service national civil, et passe deux années très riches comme enseignant en Égypte puis deux autres en Algérie. De retour en France, il change d’activité et devient conseiller d’orientation dans la Marne puis à Vannes (Morbihan). C’est une période très active car outre ses activités de conseiller d’orientation, il est chargé d’enseignement à l’Université de Rennes et effectue des missions à l’étranger.
C’est à partir du moment où il se retrouve à la retraite qu’il se met à écrire. D’abord quelques tentatives de polars, et puis deux ouvrages sur l’orientation aux éditions Delagrave – Tout sur l’orientation – Comment bien s’orienter après la 3^e (2008) et Je fais quoi après la 3^e ?, en collaboration avec Sandrine Chaulet (2010) – avant que ne paraisse en 2013 Sauvage était la côte, un premier roman policier qui voit évoluer le commissaire Orlando Muller, un personnage qui plaît également beaucoup aux mamies et qui a convaincu l’auteur d’écrire un second volet avec les mêmes protagonistes.
Bernard Méhaut aime par ailleurs la photographie qu’il pratique moins du fait de l’écriture qui l’accapare de plus en plus, et la marche sur la côte sauvage de Quiberon.