Bertrand Puard

Bien que passionné de littérature policière classique – d’Arthur Conan Doyle à Agatha Christie en passant par John Dickson Carr -, Bertrand Puard intègre la City londonienne en qualité de trader après un magistère en finances. Le démon de la littérature fait son petit bonhomme de chemin et c’est tout naturellement qu’il entre comme lecteur dans une maison d’édition. Le Masque, évidemment. Il franchit un palier en publiant sa nouvelle « Et la lumière fut » en 1998. Encouragé par Serge Brussolo – dont a posteriori la filiation est plus qu’évidente -, il publie Musique de nuit en 2001. Le roman est aussitôt primé à Cognac où il obtient la même année le Prix du roman policier. Ses romans se multiplient et suivent un fil conducteur qui oscille entre art et onirisme avec toujours une teinte de fantastique ou de mythologie. Toujours désireux de rendre hommage, il suit les traces d’Eugène Sue mais de l’autre côté du Channel avec sa série « Les Mystères de la Tamise ». Pour l’occasion, et peut-être parce qu’il s’agit de romans plus conventionnels, il use du pseudonyme d’Ewan Blackshore. Il signera sous la plume de Brad Winter Le Mannequin aux yeux jaunes en 2001, véritable roman d’énigme. Tout ceci avant d’aller explorer le roman jeunesse. Grand passionné d’Émile Zola, il est membre de la Société Littéraire des Amis d’Émile Zola, a participé au colloque « Zola au Panthéon » et a animé « Pot-Bouille », une émission radiophonique mensuelle sur IDFM98 consacrée à la culture sous toutes ses formes.