Après des études secondaires à Toulouse, Claude Mesplède intègre l’école d’apprentissage d’Air France à Massy-Palaiseau. Il obtient en 1957 un CAP d’électricien en aéronautique puis est affecté au centre de révision d’Air France Orly jusqu’en 1978. Retour à Toulouse pour le même travail (1978-1993) en sus de ses activités syndicales.
Parallèlement, ce passionné de littérature noire et policière, collectionneur de livres impénitent, commence des travaux d’encyclopédiste du genre avec Voyage au bout de la Noire (1982), écrit avec Jean-Jacques Schléret. Claude Mesplède va alors éplucher la fameuse « Série noire » tout au long de cinq ouvrages aux éditions Encrage (Les Années « Série noire ») puis élargir son spectre jusqu’à établir avec une foule de collaborateurs, un Dictionnaire des littératures policières en deux volumes chez Joseph K. en 2003, complété et révisé dans une nouvelle édition en 2007.
Chroniqueur averti et didactique, Claude Mesplède collabore à plusieurs revues et fanzines. 813, d’abord (il a également dirigé l’association de 1995 à 1998), La Tête en noir ensuite (il est l’un des plus anciens rédacteurs). Il importe de citer parmi les autres revues : Enigmatika, Hard-Boiled Dicks, Polar et Temps noir.
Dans le milieu de l’édition, Claude Mesplède à dirigé « Bibliothèque du mystère » et « Bibliothèque du suspense » au Rocher de 1999 à 2003 ainsi que « Noir urbain » chez Autrement.
Claude Mesplède a enfin écrit un « Poulpe » en 1997, Le Cantique des cantines.
Claude Mesplède est un rouage élémentaire des littératures policières à tel point que l'on ne sait plus vraiment à l'heure actuelle, à l'instar de l'œuf et de la poule, qui a créé qui. Ce que l'on sait en revanche c'est qu'année après année, inlassablement et avec le même engouement, l'homme arpente les salons de France […]
