Daniel Chavarría est né en Uruguay et est connu pour avoir mené une vie d’aventurier. Tour à tour minier à Essen, modèle à Cologne, guide du musée du Prado à Madrid et plongeur dans un restaurant parisien, il est au Brésil en 1964 lorsque éclate un coup d’État militaire. Il fuit alors en Amazonie où il est chercheur d’or. Il s’envole un peu plus tard pour Cuba à bord d’un petit avion. Sur l’île, il commence à travaillet en qualité de traducteur et professeur de latin et de grec, et se met à l’écriture de fictions. Depuis ce jour, il se définit comme un citoyen uruguayen et un écrivain cubain. Dans la plus pure lignée des écrivains politiques d’Amérique latine, Daniel Chavarría, qui enfant lisait Jules Verne et Alexandre Dumas, deux auteurs qui influencent son œuvre, il critique le fascisme et la violence qui en découle ne cachant pas ses opinions communistes. Mais à l’instar de Luis Sepùlveda et Paco Ignacio Taibo II, il ajoute une pointe novatrice et humoristique. Soutien du régime castriste, il a gagné en 2010 le Premio Nacional de Literatura de Cuba, qui est le prix littéraire cubain le plus important. L’histoire rapporte qu’il s’est un jour déguisé en moine.
Cubain d'adoption, l'écrivain uruguayen Daniel Chavarría avec ce roman à trois voix qui se situe à trois époques différentes – une au XVIIe et les deux autres au XXe siècle à quelques décennies d'intervalle – tient la gageure d'offrir un texte touffu qui explore les pans de la littérature d'aventure et d'espionnage mâtiné de thriller. Mais […]
