Enrico Pandiani

Enrico Pandiani débute sa carrière dans la bande dessinée. Il illustre ses propres histoires et les publie chez Mondadori et dans la revue Orient Express. S’il abandonne par la suite la bande dessinée, il n’en oublie pas moins l’infographie. C’est lui qui actuellement soigne la maquette de La Stampa. Attiré depuis toujours par la littérature policière, il fait paraitre en 2009 Les Italiens, un premier roman qui obtient très vite un succès d’estime tant auprès du public que de la critique, et est très vite comparé à d’illustres prédécesseurs du giallo. Le roman inaugure une série avec des agents secrets de la Brigade criminelle de Paris italo-français. Cette série est prolongée en 2010 avec Trop de plomb, en 2011 avec Leçons de ténèbres, puis en 2012 avec Excuses détestables pour un massacre. Changement de décor à partir de 2013. La Femme de trop est le premier volet mettant en scène la détective privée Zara Bodaves, une femme rude et passionnelle dans sa ville natale de Turin. Un Turin à la fois séduisant et cruel sous la plume de l’auteur. Pour le romancier, le noir est « l’obscurité. Un mouvement, un coup de feu, un ruisseau de sang qui traverse la lumière telle une lame. C’est le piétinement frénétique d’une fuite. La ville qui coule et le regard soudain d’une belle femme. Le goût de ses lèvres, la douceur de ses seins. Une violence soudaine, un traçage et une bouchée très amère à avaler. Et au final un avenir incertain. »