Un père policier corse, une mère institutrice pied-noir : Francis Zamponi vit ses onze premières années en Algérie, fréquente un commissariat (celui de Sétif) et une école. Il sort de l’université de Nanterre en juin 1968, un diplôme de sociologie en poche (Mai 68 a dû s’apparenter à des Travaux Pratiques!), échoue à l’IDHEC, mais devient assistant-monteur et assistant-réalisateur pour Jean Marbeuf et Roger Benazeraf. À partir de 1975, Francis Zamponi se lance dans le journalisme. Ses emplois gravitent autour du quotidien Libération.
Francis Zamponi commence l’écriture avec son approche journalistique. Il écrit donc des documents sur la police. Quelques essais parmi lesquels La Meilleure police du monde en 1978. Il ose franchir le pas de la fiction, et se retrouve dans la collection « Babel noir » d’Actes sud en 1999 avec Mon colonel, In nomine patris en 2000, et enfin Le Don du sang en 2001.
Étonnante collection que « Les Sentiers du crime » chez Adam Biro, un éditeur plutôt habitué aux livres d'art. Elle raconte en effet, d'une manière mi-romanesque, mi-documentaire, de grands faits divers sous la plume de romanciers, journalistes ou avocats et devrait finir, dans un avenir proche, dans les bacs des soldeurs, nous verrons pourquoi. Ce sont des opuscules […]
On passera sur la fin bien rapide et peu crédible de ce roman initialement paru en 2000 et réédité cette année pour plutôt s'attarder sur le long flashback qui raconte quelques pages de la jeunesse de deux jeunes gens, pieds-noirs pour qui l'OAS était l'unique espoir de garder l'Algérie française. Alors, dans une période perturbée, […]
Un an déjà, coucou les revoilà pas… La société vient de changer. Les révolutionnaires ne le sont déjà plus, et de Gaulle n'est plus le même non plus. D'ailleurs, bientôt il sera mort. Sa succession fait rage. Sur les rangs, Pompidou, que les gaullistes pur jus n'apprécient guère. Pompidou est candidat, ne se cache pas et […]
