François Piquion passe son adolescence à Strasbourg avant de gagner Paris et les classes préparatoires littéraires du Lycée Henri IV où il est pensionnaire. Rapidement, il sort du Quartier latin pour passer ses nuits dans les clubs de la rue des Lombards qui l’éloignent des sentiers balisés et lui transmettent un virus : le jazz. Déjà pianiste, il se partage dès lors entre ses études de lettres et ses activités musicales, qui finissent par avoir le dernier mot et viennent à bout de son parcours universitaire aux portes du doctorat.
Pendant près de dix ans, il joue dans la plupart des lieux de jazz de la capitale, avec sa propre formation comme avec d’autres, tout en exerçant successivement les métiers de précepteur dans les beaux quartiers, sondeur par téléphone, concepteur de sites Web, professeur de français en grande banlieue ou encore rédacteur de compte-rendu pour des réunions ministérielles ou des conseils d’administration.
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