Née au Maroc en 1956, Françoise Laurent arrive à Nice à l’âge de six ans. C’est à l’école qu’elle commence à entretenir un lien particulier avec l’écriture. Une amie lui plante son porte-plume dans l’index. Définitivement tatouée, marquée à l’encre violette, le plaisir des mots la conduit à des études de comédienne. Dix ans sur les planches. Vers la trentaine, coup de théâtre : Françoise Laurent quitte les planches pour l’estrade. Elle deviens enseignante. La tache ancrée à son doigt ne cesse de la démanger. L’écriture refait surface, et vire peu à peu au noir tout en conservant ce petit aspect frais mélange de ricochet et de poésie. C’est d’ailleurs au Ricochet qu’elle a publié la plupart de ses écrits. Pour la jeunesse, pour les adultes. Des romans, des nouvelles, de la poésie, des albums des ouvrages collectifs. Une petite escapade chez Baleine pour s’échouer chez Krakoen. Depuis 1991, Françoise Laurent a ainsi écrit plus d’une dizaine d’ouvrages.
Dolla est morte. Après son opération de la hanche. La mort peut-elle servir à quelque chose ? Sa mort ? Même à l'âge mesquin du retour des couches culotte… Autour du cercueil, les papy-boomers font les comptes. Heureux comme des survivants, à grappiller l'aumône de pensions dérisoires dans cette communauté post-hippie qu'ils ont remontée sur le tard, […]
