Frédéric H. Fajardie baigne dans les livres dès son plus jeune âge puisque son père est bouquiniste. Cela ne lui assure pas une vie aisée. Par la suite, il multiplie les petits boulots, entre dans Mai 68 de plain-pied car son activisme de l’époque dans les milieux gauchistes lui a au moins appris quelques petits trucs qui auraient pu avoir de grandes conséquences. Après un service militaire obligatoire en Allemagne, il reprend les études et obtient un Bac de Philosophie pour ses vingt-cinq ans. Son rendez-vous éditorial aura lieu (ou pas) avec Pierre-Jean Oswald. Tueurs de flics parait en 1979 dans une petite maison d’édition, mais il s’oriente très vite vers l’écriture de nouvelles (plus de trois cents au total) et trouve en NéO (Nouvelles éditions Oswald) un éditeur convaincu. Il participe activement à l’apparition du néo-polar (sans que ceci ait à voir avec la maison d’édition…) mais, curieusement, au détour de l’année 1986 et de son roman Des lendemains enchanteurs, Frédéric H. Fajardie bifurque vers le roman historique. S’il n’oublie pas le « noir pur », l’homme de La Nuit des chats bottés et de Gentil Fati ! entame avec Les Foulards rouges, une fresque épique de cape et d’épée. Figure atypique de la littérature, il est élevé au rang de Chevalier dans l’ordre des Arts et Lettres par Madame Catherine Trautman alors ministre de la Culture et de la communication le 4 décembre 1998. Il s’éteint quelques dix ans plus tard dans son appartement parisien.
Sous le sobriquet de « Polichinelle mouillé » se cache un homme déspespéré dans cette nouvelle enquête policière du commissaire Padovani, sorte de Maigret triste issu de la plume de Frédéric H. Fajardie en 1975 dans Tueurs de flics. Le roman est court. Comme d'habitude. L'intrigue est enlevée et les personnages hauts en couleur. Tous sont affublés d'un […]
Je souhaite être informé en avant-première et rester connecté au milieu du polar.
k-libre
36 avenue de la Riottière
49123 Ingrandes-Le Fresne-sur-Loire
France
Tel : 06 87 05 91 69