Gaston Leroux passe son enfance en Normandie, fait ses études secondaires au collège d’Eu et obtient le baccalauréat ès lettres à Caen en juillet 1886. En octobre, il s’installe à Paris et s’inscrit à la faculté de droit. Dès la fin de l’année, il publie un article dans Lutèce. Son premier texte de fiction, une nouvelle, parait l’année suivante dans La République Française.
Sa licence de droit en poche, il prête le serment d’avocat en janvier 1890, profession qu’il exerce pendant trois ans.
Il met un pied dans le journalisme quand il rencontre Robert Charvay, responsable des échos au quotidien L’Écho de Paris. Il devient son secrétaire et signe des articles.
Fin 1893, début 1894, il suit et rend compte, pour le journal Paris, le procès d’Auguste Vaillant, un anarchiste qui a lancé une bombe pendant une séance de la Chambre des députés, le 9 décembre 1893. Bunau-Varilla, le patron du Matin, lui fait une offre de collaboration. Il couvre alors tous les procès des anarchistes : Émile Henry, Santo Caserio qui assassine le président Sadi Carnot… Il accompagne le président Félix Faure en Russie en 1896. En 1899, il suit le procès d’Alfred Dreyfus, à Rennes. Il devient grand reporter, pour Le Matin, avec un salaire mensuel de mille cinq cents francs or.
C’est dans le numéro du 3 octobre 1903 qu’il fait paraître Le Chercheur de trésors, qui deviendra La Double vie de Théophraste Longuet, le premier des quinze feuilletons qu’il donnera au Matin.
Entre 1904 et 1906, il parcourt l’Afrique du Nord, l’Europe, passe un an en Russie, séjourne à Rome.
En avril 1907, il se brouille avec Bunau-Varilla et décide de se consacrer au roman. Il commence à écrire Le Mystère de la chambre jaune, le premier épisode des « Aventures extraordinaires du reporter Joseph-Joséphin dit Boitabille ». Lors de sa parution, dans le supplément littéraire de L’Illustration, un homonyme proteste. Gaston Leroux change pour Rouletabille.
Le roman est publié par Pierre Lafitte dès janvier 1908. En mars, c’est L’Homme qui revient de loin dans Je sais tout, le magazine de l’éditeur où paraissent également « Les Aventures d’Arsène Lupin ».
La même année, pour sceller sa réconciliation avec le directeur du Matin, il lui donne Le Roi Mystère.
Gaston Leroux décide de s’installer sur la Côte d’Azur, d’abord à Menton, puis définitivement à Nice.
Le Fantôme de l’opéra sort chez Lafitte en février 1910. En 1913, dans Le Matin, débutent « Les Aventures de Chéri-Bibi ».
Si les romans de Gaston Leroux rencontrent le succès, ses pièces de théâtre connaissent des fortunes diverses. En 1907, La Maison des juges est un échec, L’Homme qui a vu le diable, au Grand Guignol, est un succès, l’adaptation du Mystère de la chambre jaune connaît un accueil mitigé.
Le cinéma prend son essor. Balaoo est adapté en 1913, L’Homme qui revient de loin en 1917. En 1918, avec René Navarre, l’interprète de Fantômas, et Arthur Bernède, il fonde, à Nice, la Société des Cinéromans. Il contribue, au titre de producteur, scénariste et raconteur (dans Le Matin) aux quatre premières productions de cette société : La Nouvelle aurore, un film de seize épisodes de trente minutes, Tue-la-mort, Le Sept de trèfle, Rouletabille chez les Bohémiens… En 1922, il signe Il était deux petits-enfants, un long métrage, puis Pathé-Cinéma prend le contrôle de la société des Cinéromans.
Il rompt, fin 1923, avec Pierre Lafitte, après seize années de collaboration. Il publie alors chez Taillandier, Gallimard, La Baudinière.
En mars 1924, il s’engage à écrire pour L’Illustration, Le Grand Mât, un feuilleton en remplacement du Plus grand mystère du monde, une aventure de Rouletabille qu’il s’était engagé à rédiger le 25 juillet 1914, une semaine avant le début de la Grande Guerre.
En 1927, Les Chasseurs de Danses parait dans Le Journal des Voyages. Il ne le terminera pas. Le lendemain d’une intervention chirurgicale, il décède d’une crise d’urémie.
Avec Le Château noir, nouvelle aventure de Rouletabille parue en 1914 en feuilleton dans le journal Le Matin, Gaston Leroux donne une tout autre orientation à son héros, bien loin de celle que l'on connait depuis Le Mystère de la chambre jaune. Le journaliste, double mimétique du romancier, est ici pour la première fois amoureux alors même […]
Pour bien des raisons, il est recommandé de ne pas se tatouer sur le torse « À Cécily pour la vie » ni même de signer d'un tonitruant « Chéri-Bibi ». Surtout si l'on utilise pour cela de l'encre faite avec le poison des plantes de la forêt vierge, ce qui rend la chose indétatouable… Par l'entremise du Kanak, […]
Chéri-Bibi nie être séditieux. Ce n'est pas lui qui n'aime pas la société, c'est elle qui ne l'aime pas. D'ailleurs, s'il avait le choix, celui qui a tant lu Kropotkine et Marx serait capitaliste et non anarchiste. Les Cages flottantes, roman recomposé à partir des feuilletons écrits par Gaston Leroux dès 1913, est tout empreint […]
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