Après une enfance des plus heureuses dans une famille où la lecture occupait une place de choix, Georges Lebourg a rapidement arrêté ses études pour s’éloigner des contraintes scolaires.
Il a eu la chance de ne jamais connaître l’ennui et d’avoir des passions : le football, le dessin, la lecture et l’écriture. Même si sa carrière passée à l’EDF l’a emmené loin de tout cela, la retraite l’y a ramené. La peinture tout d’abord. Aquarelliste, il expose de temps à autre (à Londres, en Auvergne…). L’écriture enfin. Il a toujours éprouvé un réel plaisir à écrire. Récemment il a écrit quelques histoires (pompeusement appelées nouvelles), mais elles sont restées confidentielles. Puis est venu ce livre, Machination uruguayenne – son premier. Très rapidement les premières pages sont devenues dix, vingt. Un personnage est né auquel il a voulu donner une vie. Comme dans toute vie, d’autres personnages se sont invités et l’histoire s’est déroulée, naturellement. Elle s’est emparée de lui et il est devenu Jean…
Jean constate un beau matin que sa femme a fait ses bagages et a disparu du domicile sans laisser d'adresse. Il se souvient que, la veille de ce départ, il s'est violement disputé avec elle et revoit très vaguement une scène au cours de laquelle, alors qu'ils se baladaient pour tenter de se réconcilier, il […]
