Guillaume Moingeon est le fils d’un ingénieur et d’une enseignante (professeur de français). Il vit de sa plume depuis l’âge de vingt ans, d’abord en qualité de journaliste salarié, puis comme biographe familial et enfin écrivain d’œuvres de fiction.
Rédacteur à La Liberté du Morbihan au sortir de l’école de journalisme de Tours en 1982, puis chef d’agence responsable d’une édition du Parisien, directeur départemental au Réunionnais, rédacteur en chef adjoint d’un magazine de tourisme… il a grimpé les échelons de la presse où il a passé seize années à traiter divers types de sujets, avec une nette préférence pour la rubrique économique, les portraits, les essais automobiles et la gastronomie. Il a également écrit deux guides touristico-gastronomiques sur Vannes et le Morbihan.
La carrière d’écrivain de Guillaume Moingeon diffère de beaucoup de ses congénères. En 1996, il met sa plume au service de familles dont il sera l’écrivain-biographe. Il crée ainsi un métier qu’il baptise « Nègres pour inconnus ». Suscitant des vocations, il crée une charte déontologique, tente d’aiguiller ceux qui suivent sa voie. En sa qualité de nègre – on préfère le terme anglais de « ghost writer » – sa bibliographie non officielle est riche de plus de trois cent cinquante titres soit quasiment deux ouvrages par semaine ce qui en fait l’auteur contemporain assurément le plus prolifique.
Guillaume Moingeon a publié son premier livre, parallèlement à son activité professionnelle salariée de journaliste, dès le printemps 1993 : Nouvelles et pourtant fort anciennes suivi d’un autre recueil de nouvelles : Le Balcon du Golfe, en 1994. Puis un recueil de poèmes, Le Gimmick. Et le premier roman, Opération Alizé, en 1998, alors qu’il venait de s’installer comme biographe familial. Beaucoup d’autres livres sont parus depuis, aux éditions Cheminements entre 1999 et 2010 et désormais, aux éditions L’àpart.
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