Henri Weigel est né en Algérie en 1947 dans un milieu familial multiculturel et très équilibré. Sa famille s’installe dans le Jura en 1954, puis dans les Alpes-Maritimes quatre ans plus tard. Son père est alors fonctionnaire des Ponts & Chaussées et sa mère, épouse au foyer. Les trois enfants du couple sont très proches les uns des autres. Henri Weigel fait des études techniques de construction mécanique/bureau d’études (Lycée Les Eucalyptus à Nice puis Jules Ferry à Cannes). Pour son entrée dans la vie active, il monte à Paris en 1965 où il travaille cinq ans au bureau du plan de la Direction des Télécommunications de Paris en même temps qu’il suit des cours de mathématiques au conservatoire des Arts & Métiers. Sa vraie carrière débute lorsqu’il obtient un poste d’ingénieur dans une entreprise de fabrication d’outillages de coupe. À partir de 1974, il dirige différentes entreprises industrielles. Son implication est d’abord très technique, puis commerciale et enfin financière.
Il a toujours eu des goûts très éclectiques pour ses lectures (Châteaubriant, Maupassant, Daudet, Pagnol, Kessel, Bazin, Agatha Christie, Troyat, Lartéguy, etc.). Cependant Henri Weigel s’interdit de subir une quelconque influence d’autre auteur dans son processus d’écriture, considérant l’influence comme l’antichambre de la dérive plagiaire ayant déjà dans sa vie professionnelle souffert des imitateurs et autre copieurs. Cela dit, s’il y a un auteur dont il se sent proche, alors il (ou plus exactement « elle ») a pour nom Patricia Highsmith.
Avec un goût prononcé pour la vraisemblance, il jure qu’il n’introduira jamais de surnaturel dans ses récits et intrigues. Tout ce qui se passe dans ses histoires peut arriver ou est arrivé, car il utilise souvent du « vu » ou du « vécu » se basant sur la grande complexité et étendue de la réalité qui offre tant d’inexplicable, qu’il n’est pas à son avis besoin d’aller vers l’utopie et le chimérique. « La comédie humaine est malheureusement si riche. » Comme le disait l’un de ses professeurs de français, monsieur Godet, qui débutait toujours ses cours par la lecture de quelques pages de Marcel Aymé : « Avant d’ouvrir un livre, ouvrez vos yeux et regardez autour de vous. » De la même manière il situe la plupart de ses récits dans des périodes antérieures à 1980 pour éviter qu’ils soient « pollués » par tout ce que sont les nouvelles technologies ; il place l’humain en leur centre.
Il a déjà publié trois romans aux éditions du Net, Les Vérités soustraites, Le Côté sombre de la loge et L’Ombre de mon ennemi. Le premier est un roman policier classique dans lequel un commissaire de police au 36 quai des Orfèvres, véritable criminologue, est confronté à l’archaïsme de la police. Le deuxième est plus thriller psychologique, sur fond de meurtre et de corps enterré dans la forêt. Quant au troisième, il débute sur un accident domestique avant de se poursuivre en drame.
Henri Weigel pratique pour ses loisirs la randonnée et la voile. Il apprécie les voyages, la cuisine, voir un bon film… Et aussi visiter un site historique, découvrir un musée, apprendre du passé comme un véritable touche-à-tout intellectuel.
Un boomerang, c'est une arme qui revient au dernier moment à son point de départ, et c'est bien ainsi que Henri Weigel semble avoir conçu trilogie puisque ce troisième volet se clôt comme a commencé le premier, par un couple de concierges qui s'enrichit au détriment de son patron. Mais c'est également une arme, le […]
Henri Weigel nous avait habitué, à travers des personnages, à tenter de reconstruire une période, à tenter de dresser une nouvelle comédie humaine sur les convulsions du monde depuis 1945. Mais il incombe parfois de changer son fusil d'épaule surtout lorsque comme l'auteur on écrit beaucoup. À présent, le romancier va centrer son intrigue sur […]
Avec Le Glaive de Némésis, nouveau roman de Henri Weigel, nous sommes presque dans un conte de fées moderne. Son personnage principal, Marc, est un petit employé dans une compagnie comptable quand les derniers membres de sa famille meurent dans un accident de voiture. Le voilà seul héritier à la tête d'une importante imprimerie. Du coup, […]
Suite du roman Le Côté sombre de la loge, Les Héritiers de la loge reprend stylistiquement ce qui faisait l'intérêt du premier à savoir une intrigue tressautante qui lance une action, la développe puis la clôt avant de rebondir sur une nouvelle intrigue et ainsi de suite. L'ensemble fait que chaque chapitre est presque une épreuve que […]
Voici un nouveau roman de Henri Weigel et on observe toujours sa marque de fabrique : c'est un roman mais qui est construit, autant d'un point de vue de l'intrigue que du style, comme un documentaire ou comme des faits racontés par un entomologiste. Mais l'auteur se garde bien de tout jugement de valeur sur les […]
Aujourd'hui, on vante encore les charmes passés de l'ascenseur social à la française. Nul doute que les époux Berger en sont une pure expression symbolique : lui, Louis, est fils de paysan, et elle, Juliette, de petits notables de province, durant les Trente Glorieuses. Ensemble, ils montent sur Paris, deviennent concierge et professeur, puis riches, influents […]
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