Issu d’une famille modeste aux origines arméniennes par son père, Ian Manook passe une bonne scolarité pendant laquelle il fait faire ses propres devoirs à son père afin de l’aider à obtenir les concours internes auxquels il postule chez Renault où il est ouvrier – son père finira directeur de zone. Il passe un bac littéraire en 1967 avec mention bien obtenu au lycée Claude Bernard du XVIe arrondissement parisien (il est également premier prix de philo et deuxième prix de français). Puis, il étudie à la fac de droit Assas/Panthéon, à Sciences Po Sorbonne, au Centre d’Étude des Communautés Européennes, et à l’Insititut Français de Presse.
Il commence Mai-68 dans le service d’ordre du PSU à Assas, et le termine chez les jeunes gaullistes de UJP quand ses amis gauchistes des beaux quartiers prétendent donner des leçons de prolétarisme à Boulogne-Billancourt où travaille son père.
Diplômes en poche, il part en vacances en Écosse, il ne reviendra en France que vingt-sept mois plus tard après un périple dans plusieurs pays du monde. En Islande, il participe à la création d’une brigade de volontaires pour dégager le petit port de Heimaey enseveli par l’éruption du volcan Eldfel sur l’ile de Westman. Il effectue une traversée épique avec muntinerie en prime comme homme de pont sur un navire d’études océanographique jumeau de la Calypso de Coustaud. Débarque au Groenland, à Terre Neuve puis aux États-Unis. Il réembarque alors à Key West à bord de l’Atacas, un remorqueur d’épaves entre la Floride et Bélize avec avaries et échouages. Il échoue justement à Rio de Janeiro le jour du carnaval sans un centime en poche. Reste treize mois au Mato Grosso avant quelques incursions en Bolivie, au Pérou et au Chili avant d’être expulsé du Brésil pour espionnage militaire (injustifié).
Journaliste pigiste à la petite semaine, envoyé spécial d’un journal sportif à la Coupe du monde de foot… sans quitter Paris, puis rédacteur en chef de Télé Guide, il est dans la foulée rédacteur en chef du journal de Goldorak dont il dessine, malgré une absence totale de talent, les premieres couvertures. De là découlent des postes similaires pour Candy Candy, Calimero, Maya l’Abeille, Ulysse 31…
Ian Manook crée deux entreprises aux alentours de 1986 : la première en communication spécialisée dans le voyage, Manook, et la seconde, Tournon, une maison d’édition qui deviendra le dixième groupe de presse indépendant avec des magazines pour adolescents (musique, séries TV, BD, cinéma…) et toujours des licences (Denver, Tortues Ninja, Winx…).
En 2010, il reprend enfin le chemin de l’écriture sous l’impulsion de Zoé, sa dernière fille. Comme elle part s’établir à Buenos Aires pour y étudier le cinéma documentaire, elle promet de ne plus rien lire de ses projets tant qu’il n’en aura pas publié un. C’est ainsi qu’en 2011, après près d’une vingtaine de livres inachevés, il publie sous son nom Patrick Manoukian Le Temps du Voyage, petite causerie sur la nonchalance et les vertus de l’étape (Transboréal), un premier essai, puis sous le pseudo de Paul Eyghar, Les Bertignac (Hugo & Cie ), un grand roman picaresque pour la jeunesse, récompensé par le Prix Gulli du meilleur roman pour la jeunesse 2012. Enfin, en 2013, parait Yeruldelgger, un polar mongol publié par Albin Michel sous le pseudo Ian Manook dont une suite est attendue.
La treizième édition de Vins noirs est placée sous le parrainage de Jørn Lier Horst et sous le signe des détectives. Aussi trouverez-vous nombre d’auteurs avec des enquêteurs récurrents dans la liste des vingt invités (en compagnie comme le veut la coutume de dix vignerons du cru). Signalons au passage une pléthore d’auteurs de différentes […]
Nous sommes en 1962, le narrateur, qui est surnommé Sorb, car tout le monde le voit comme un garçon intelligent capable d'aller à la Sorbonne, est le fils d'une famille arménienne. Ses parents ont pour lui des rêves de réussite universitaire, mais Sorb se sent surtout bien avec quelques amis qui forment une petite bande […]
En 1930, le pouvoir soviétique est en place, mais il est encore fragile. Afin de le renforcer, il faut à tout prix faire cesser les révoltes potentielles et mettre au pas les tribus sauvages et autres archaïsmes des peuples de l'arrière-pays. Le jeune major Kariakine est envoyé en Sibérie, dans le sud de la région, […]
Alors que la Grande Dépression de 1929 est encore dans les esprits (et les portemonnaies), chacun essaie de vivre comme il peut. Dans le Grand Nord canadien à l'hiver 1931, la police locale travaille de son mieux dans un territoire difficile. En effet, avec les problèmes liés au climat rude, la vie est ardue. Sur […]
Les lecteurs qui ont apprécié les précédents romans de Ian Manook trouveront quelques constantes dans celui-ci avec des décors naturels encore sauvages et rudes, des personnages hauts en couleur qui écoutent plus leur c&oeulig;r et leurs tripes que leur raison et leur intérêt immédiat, des meurtriers particulièrement inventifs et dont les crimes sont parfois liés […]
La Mort nomade clôt la trilogie de Ian Manook axée sur l'incorruptible commissaire de la police d'Oulan-Bator, le maintenant célèbre Yeruldegger. Le récit est un véritable choc noir autour d'un policier mongol dans son propre pays, confronté à la corruption et à l'antagonisme entre une civilisation nomade moribonde et les avancées fulgurantes du capitalisme le […]
Il était une fois… le Grand Est. Un homme qui avait tout perdu alors que sa fille avait été enlevée et assassinée pour faire pression sur son enquête : le rachat mafieux des terres mongoles. Cinq ans plus tard, on trouve le cadavre d'une autre fillette. La même sale guerre semble se poursuivre. Yeruldelgger, en […]
On connaît peu de choses de la Mongolie, mis à part le personnage légendaire et réel de Genkis Khan – qui d'ailleurs sera plusieurs fois évoqué dans ce roman de Ian Manook. L'ancien chef de guerre pourrait d'ailleurs servir de point de départ à cette chronique tant il est synonyme de mélange de violence aveugle, […]
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